Après cette fulgurante réussite, Sarah Poniatowski voit plus grand pour La Maison Lavoine : elle vient de céder 45% des parts de son entreprise à une société d’investissement, BAI (Blue Altitude Invest), tout en restant majoritaire, afin de permettre à sa société d’atteindre ses objectifs, conquérir l’Europe, puis l’Amérique et l’Asie !
Pour ce faire, et grâce au nouvel actionnaire, BAI, qui a, passage investi entre 5 et 10 millions d’euros (obligations convertibles ainsi que du cash), les ventes en lignes vont être renforcées, le développement à l’international va s’intensifier et l’entreprise va s’ouvrir davantage aux professionnels (restaurateurs, hôteliers, et bien sûr architectes d’intérieur, ainsi qu’aux entreprises). Un programme très chargé.
L’ambition de Sarah Poniatowski
Après avoir lancé son entreprise de décoration, du mobilier jusqu’au luminaire, avec plus de 400 produits différents, une ligne de vêtements (jean, chemise…), dont la fameux « Bleu Sarah », une marque déposée à l’INPI, La Maison Lavoine est capable de prendre en charge un dossier complet, de réaliser entière un appartement, un hôtel ou encore le siège d’une entreprise (La Maison Lavoine a réalisé entre-autres le siège social de L’Oréal). Sarah Lavoine souhaite désormais réaliser son rêve : ouvrir son propre hôtel, l’Hôtel Maison Lavoine, un rêve qui pourrait vite devenir réalité.
Actuellement l’enseigne dispose aussi de 19 boutiques qui réalisent la moitié de son chiffre d’affaires. Le reste étant réparti entre les partenaires revendeurs, internet, les professionnels. Quant à son métier d’origine, l’architecture d’intérieur, il ne représente que 10% de son chiffre d’affaires, mais reste son image de marque auprès du public, une vitrine « haute couture », comme elle se plait à le dire !
En 2023, La Maison Lavoine devrait réaliser un chiffre d’affaires de plus de 22 millions d’euros, et vise 50 millions d’euros d’ici 2027. Et ce n’est qu’un début, les dirigeants n’ont pas peur d’annoncer un futur CA de 100 millions d’euros, en s’attaquant à l’Amérique et à l’Asie, le made in France y étant très prisé.
Angelina Hubner