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La marque « aime » voit la vie en rose


Le secteur des cosmétiques et des soins pour la peau ne cesse d’attirer des entrepreneurs, à l’image de Mathilde Lacombe, qui récidive avec sa nouvelle marque aime, après le succès de JolieBox.

Entreprendre - La marque « aime » voit la vie en rose

Le secteur des cosmétiques et des soins pour la peau ne cesse d’attirer des entrepreneurs, à l’image de Mathilde Lacombe, qui récidive avec sa nouvelle marque aime, après le succès de JolieBox.

Au départ, Martine Lacombe est journaliste et blogueuse beauté. Très vite, elle se lance dans l’aventure de sa première start-up JolieBox, puis incarne BirchBox en Europe durant cinq ans, après le rachat de son entreprise par l’américain en 2013. Entrepreneurs dans l’âme avec son associé François Morrier, ils ont cependant très envie de retrouver l’adrénaline des débuts et de créer une société qui corresponde à leurs attentes et envies : une marque de cosmétiques qui proposerait une nouvelle approche du soin. Plus holistique, plus à l’écoute du corps, plus en phase avec les femmes. 8 ans après leur première aventure entrepreneuriale, leur deuxième start-up, aime, voit le jour.

Une rencontre décisive

La créatrice explique : « Le déclic a eu lieu il y a 2 ans. Souffrant d’une forte rosacée depuis des années et après m’être ruinée en crèmes et traitements en tous genres, ma rencontre avec Valérie Espinasse, docteur en pharmacie et micronutritionniste, a été décisive. Grâce à elle, j’ai compris que ma peau était simplement le reflet de ce qui se passait à l’intérieur de mon corps. Et que mes problèmes de peau ne se règleraient pas uniquement avec des crèmes mais qu’il fallait que je soigne d’abord l’intérieur. Et ce via un changement d’alimentation et une prise quotidienne de compléments alimentaires ».

Des compléments made in France

Stress, pollution, manque de sommeil, fatigue, problème hormonaux, allergies, alimentation déséquilibrée… notre peau est en effet le reflet de ce que nous vivons au quotidien et de ce que nous lui faisons subir. L’idée de Mathilde Lacombe est de repenser notre routine beauté, en commençant par des soins de l’intérieur, grâce à des compléments alimentaires sous forme de capsules végétales, pensés par des experts pour les besoins des femmes d’aujourd’hui, sans gluten et sans allergènes et 100% made in France, fabriquées dans son laboratoire du sud de la France, au milieu des champs de plantes.

La beauté autrement

Aime propose une nouvelle approche du soin via des compléments alimentaires avec des probiotiques qui correspondent
à différents types de peau. Trois formules répondent à 99% des besoins des femmes : le French Glow pour hydrater et rendre de l’éclat à la peau, le Pure Glow, à base de magnésium, curcuma ou zinc pour calmer des inflammations, et l’Urban Glow, bourrée d’antioxydants pour aider la peau à lutter contre la pollution.

Une vente sans aucun intermédiaire

Digital native, Mathilde Lacombe a décidé pour le moment de vendre sa gamme de trois références qui sera élargie à dix produits d’ici la fin de l’année 2019, sans aucun intermédiaire, dans toute l’Europe en direct sur son shop en ligne. Aime s’est fait connaître dès le départ en utilisant les réseaux sociaux et notamment en misant sur une forte communauté sur Instagram, où la créatrice n’hésite pas à partager ses problèmes de peaux et
à montrer l’efficacité de ses compléments alimentaires sur son visage. Elle va plus loin en proposant des systèmes d’abonnement pour renouveler les commandes, qui constituent aujourd’hui déjà 30% de son chiffre d’affaires.

Des projets plein la tête

La chef d’entreprise ne rejette pas pour autant la vente physique, puisque sa marque est déjà vendue à Londres dans la célèbre enseigne Liberty et que d’autres points de vente devraient suivre. Son idée est même de lancer d’ici l’été ou la rentrée une belle boutique à Paris, afin de créer un lieu de rencontres pour ses clientes et toute sa communauté sur Instagram.

« Être entrepreneur, c’est avant tout avoir une bonne idée, et les femmes se mettent bien plus de barrières que les hommes. On s’auto-crée des contraintes et on ne se pose pas les mêmes questions. Ce n’est pas parce que l’on a réussi une fois et que l’on est maman que l’on est obligée de s’arrêter là. Or je ne voulais pas faire autre chose que créer mon entreprise. C’est comme une addiction. J’adore l’adrénaline de l’entrepreneuriat. On ne suit pas de règles, tout est à créer. » explique la businesswoman de la beauté, en passe de réussir son deuxième pari entrepreneurial avec brio.

E.S.

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