Cojean, Big Fernand, PeGast, mais aussi Exki, Bert’s, Mie Câline, Pomme de pain, Prêt à Manger, Class’Croute… autant d’enseignes de restauration rapide qui rivalisent pour une place au soleil aux côtés des MacDo, Quick ou Burger King.
Le marché du fast food sort son épingle du jeu avec plus de la moitié des repas consommés hors domicile et un CA de 45,86 Mds€ (Source : Cabinet Gira Conseil).
Cojean, Big Fernand, PeGast et les autres
«Le snacking en France poursuit sa montée en gamme, il se diversifie de plus en plus et sort progressivement de l’image “fast food/malbouffe”. La France innove et ose de nouvelles façons de se nourrir sans renier ni sa tradition ni son terroir. Le pays devient un laboratoire d’innovations et de ten dances dans l’univers du snacking à l’échelle mondiale», indiquait Bernard Boutboul, directeur de Gira Conseil, lors du dernier salon Sandwich & Snack Show.
Les bonnes recettes du succès
Depuis une dizaine d’années, les concepts de restaurant autour du «mieux manger» (bars à soupe, salad bars, restaurants bio ou végétariens…) se multiplient dans l’Hexagone. Les légumes, avec les salades et les soupes, mais aussi les fruits avec les morceaux épluchés, les salades composées, les jus frais sont au coeur de cette petite révolution.
Produits frais et qualité
Hamburgers maison avec fromage au lait cru et boeuf français, sandwiches aux bons produits du terroir, bars à vin avec fromages, salades préparées à la demande : le manger vite et sain se décline sur de nombreux concepts.
Points communs : accueil chaleureux, dynamique, orchestré par un management favorisant la formation et la promotion interne ; produits ultra-frais, préparés sur place ; amplitude horaire souvent limitée à la semaine et au déjeuner ; et, évidemment, la mise en avant du développement durable (recyclage, produits d’agriculture biologique, commerce équitable).
Des prix élevés mais justifiés
Cette nouvelle attitude permet de justifier des prix élevés : de 10 à 12 € le ticket moyen pour une formule plat-boisson-dessert. Sans rechigner, le consommateur accepte de faire des efforts sur l’addition pour retrouver du goût dans son assiette. Plus de 1 Français sur 3 est prêt à payer plus cher son restaurant pour s’assurer de ne se voir servir que des produits frais (34%, plus de 40% pour les plus de 50 ans, d’après l’étude Opinion Way, Les Restaurants vus par les Français, 2013). Avis aux amateurs…