Caddie, célèbre entreprise de Dettwiller (Bas-Rhin), au plus mal, ces derniers mois, voit son avenir s’éclaircir un peu avec la probable l’arrivée du groupe Cochez.
Caddie, l’un des fleurons de l’industrie française, fait partie de ces très rares marques à être entrées dans le langage commun. Le nom commercial est devenu le nom générique. Le grand public de parle jamais de chariots de supermarché, mais de « Caddie », qui est pourtant une marque, déposée en 1957 par Raymond Joseph.
Un avenir chaotique
Malgré quelques innovations, dont le futur caddie connecté, l’entreprise était en cessation de paiements depuis le début de l’année. En fait, l’entreprise connait un parcours difficile depuis les années 200, avec un premier redressement judiciaire en 2012, un second en 2014, un troisième en 2021 pour arriver à cette situation en janvier 2022, 4e redressement judiciaire.
Plusieurs offrent de reprises sont parvenus au tribunal de Saverne (Bas-Rhin), mais une seule, semble emporter l’adhésion du tribunal, celle du groupe industriel français Cochez, une entreprise spécialisée dans les services et le transport, elle est basée dans le nord, à Valenciennes (33 millions de chiffre d’affaires en 2021). L’enjeu est de taille, puisqu’elle permettrait de protéger les 113 emplois dans une région déjà fortement touché par la crise.
Un partenariat est envisagé
Le groupe Cochez devrait entrer à hauteur de 51% dans le nouveau capital de Caddie, d’après les paroles de Stéphane Dedieu, ex-président de Caddie, porteur de cette reprise, les 49% restants devraient être dispatché entre le distributeur Caddie italien et un industriel allemand, dont on ignore pour l’instant l’identité.
Le tribunal judiciaire de Saverne à octroyer au repreneur un délai supplémentaire jusqu’au 22 mars pour compléter le dossier, notamment avec des garanties financières.
C’est toute une région qui reste suspendue aux décisions définitives du tribunal de Saverne, Caddie, reste, à ce jour, l’unique entreprise à fabriquer des caddies de course en France…