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La traduction, un enjeu à la complexité sous-estimée


Du fait de l’internationalisation des échanges, il est devenu essentiel de traduire des documents, afin d’échanger avec une clientèle et des partenaires internationaux ou d’importer produits et concepts auprès de francophones. Cependant, la traduction, même d’une langue en apparence aussi usuelle que l’anglais, n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît,...

Entreprendre - La traduction, un enjeu à la complexité sous-estimée

Du fait de l’internationalisation des échanges, il est devenu essentiel de traduire des documents, afin d’échanger avec une clientèle et des partenaires internationaux ou d’importer produits et concepts auprès de francophones. Cependant, la traduction, même d’une langue en apparence aussi usuelle que l’anglais, n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît, comme nous l’explique la traductrice Ambre Poilvé pour qui passion et attention aux codes culturels et linguistiques sont indispensables.

Pourquoi avez-vous choisi de devenir traductrice ?

A.P. : « J’ai toujours été passionnée par la langue anglaise et la civilisation anglo-saxonne, et j’ai logiquement commencé des études dans ce domaine. J’ai alors découvert la traduction, qui m’a beaucoup intéressée et j’en ai fait mon métier. J’ai d’ailleurs écrit un livre, L’Anglais facile avec les séries, à paraître en septembre prochain sur l’apprentissage ludique de l’anglais. Je me suis bien sûr perfectionnée, notamment lors d’un programme d’échange aux États- Unis, qui m’a permis de saisir de manière concrète les codes culturels de ce pays. Car la traduction professionnelle va bien au-delà de la simple traduction mot-à-mot : il faut retranscrire les subtilités, les jeux de mots parfois, mais aussi et surtout les intentions de l’auteur du texte, qu’il s’agisse de textes à dimension littéraire – comme j’en rencontre en traduisant des livrets pour des jeux de société, où le narratif est très présent – que techniques, comme des instructions de sécurité ou des formulaires administratifs. Même si j’ai des domaines de prédilection, comme le jeu, le tourisme ou la gastronomie et la nutrition, je suis à même de traduire toutes sortes de textes. »

Vous évoquez la complexité de la traduction, pouvez-vous nous en dire plus ?

A.P. : « Comme je l’ai dit, la valeur ajoutée d’un traducteur réside dans sa capacité à aller plus loin que le mot-à-mot. Il me faut généralement adapter le texte d’origine en fonction de la cible, en trouvant les termes qui feront passer au mieux le message souhaité. Lorsque je parle d’adaptation, comprenez localisation ou transposition des références culturelles, des jeux de mots, de la manière de parler, etc., afin de capter l’attention et d’être parfaitement compris par le lectorat ciblé. Par ailleurs, je traduis principalement de l’anglais vers ma langue maternelle afin d’obtenir un texte authentique. Enfin, il me semble important de préciser que certaines limites existent. Par exemple, si je peux traduire toutes sortes de textes, des plus généraux aux plus techniques (des notices de produits alimentaires aux formations Amazon AWS par exemple), je ne propose pas mes services dans l’ingénierie ou la médecine poussée entre autres, car cela nécessite des connaissances que je ne pourrais garantir. »

Que proposez-vous à vos clients ?

A.P. : « Avant tout des textes d’une qualité professionnelle à partir de l’anglais international ou américain principalement et adaptés à un lectorat francophone (majoritairement de France ou du Canada). La qualité du texte en français est donc cruciale ; ma traduction servant en quelque sorte de carte de visite pour mes clients. Forte d’une certification de correctrice, je peux également apporter cette expertise sur des textes écrits directement en français. Enfin, je maîtrise les logiciels de PAO les plus usuels (Photoshop, Illustrator et InDesign) et peux ainsi mettre en page certains documents, de manière à proposer un service complet. »

Plus d’info : ambre.poilve.pro@gmail.com / 07 87 16 02 20

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