Flink, la start-up allemande de l’épicerie instantanée, rachète la start-up Cajoo en France pour environ 90 millions d’euros.
Les jeunes pousses de livraison de courses à domicile ont poussé pendant le Covid-19, à la demande de consommateurs partisans de la distanciation sociale et prêts à commander en ligne. Cajoo, passé leader dans le secteur aura été une météorite, à tous les niveaux : une ascension et un rachat aussi rapide que les livraisons qu’elle effectue.
Flink, jeune pousse allemande sur le même secteur d’activité, récupère dans cette affaire, un nouvel investisseur, et pas des moindres, le géant des supermarchés Carrefour.
Cajoo va devenir Flink
Cela devrait se finaliser d’ici le deuxième trimestre de cette année, faisant de Flink, la plus grande entreprise de livraison instantanée en termes de portée et également de chiffre d’affaires.
En totalité, la nouvelle enseigne disposera d’une implantation dans 9 villes de France, avec 30 hubs, et un potentiel de près de 6 millions de clients.
La fin d’une belle aventure
Même si l’opération est confidentielle, on parle d’un montant évalué à environ 90 millions d’euros, dont une participation record de Carrefour à hauteur de 60 à 70 millions. Flink devrait atteindre une valorisation de plus de 5 milliards de dollars désormais.
Il est clair que pour Cajoo, c’est la fin d’une belle aventure : l’enseigne va totalement disparaître et même si son créateur, Henri Capoul déclare que l’histoire de Cajoo a été incroyable, il n’est pas certain qu’il avait envisagé son avenir de cette manière. Mais la conjoncture, les rapprochements et les levées de fonds de ses concurrents ont eu raison de la petite jeune pousse française.
En quelques mois, Cajoo avait levé moins de 50 millions d’euros pour son développement, là ou ses concurrents directs, la startup Turque Getir, ou l’entreprise américaine Gopuff avaient réussi des levées de fonds beaucoup plus importantes.