Les consommateurs sont équipés et les technologies sont prêtes. Qu’attendez-vous pour lancer votre business sur mobile ?
Déjà 10% des ventes sont réalisées via un smartphone ou une tablette sur les 835 millions de transactions (700 millions en 2014, +19% en un an) du e-commerce, qui a généré 64,9 Mds€ en 2015 (+14,3%), soit bien plus que les prévisions (10% et 62,5 Mds€) !
Une tendance à la hausse qui s’accompagne d’une véritable explosion du nombre d’applications, potentielles poules aux œufs d’or pour les entreprises qui les lancent, comme pour celles qui les développent.
L’avenir appartient au mobile
La normalisation de l’achat en ligne est telle que les consommateurs n’hésitent plus à franchir le cap et à acheter également sur leur smartphone ou leur tablette. «La progression des transactions en ligne via mobiles a plus que doublé en un an, passant de +40% en 2014 à +88% en 2015», commente Rodolphe Oulmi, directeur développement et partenariats de Webloyalty France, spécialiste de la monétisation d’audience pour le e-commerce.
«Même si l’ordinateur reste le canal principal pour commander en ligne, le mobile gagne sans cesse du terrain et permet, non pas de cannibaliser les achats faits via ordinateur, mais bien de générer des commandes additionnelles. Hormis l’aspect pratique de l’usage du mobile, ce succès s’explique aussi par l’évolution du marché qui voit les courbes de ventes d’ordinateurs et de mobiles s’inverser».
Et pour cause, les e-acheteurs sont de mieux en mieux équipés en mobilité. 81% des e-acheteurs possèdent un smartphone, notamment les plus jeunes (95% des 18-24 ans, 89% des 25-34 ans), et 57% une tablette. 32% des équipés ont utilisé leur tablette pour effectuer des achats en 2015 (29% en 2014) et 20% leur smartphone (17% en 2014). Un taux qui monte à 26% parmi les équipés 4G (+ 3 points par rapport à 2014).
L’âge d’or des applications
Derrière le e-commerce se cachent bien d’autres opportunités pour qui sait exploiter le potentiel des téléphones portables. En témoignent le succès en 2015 des applications de covoiturage/taxi (l’américain Uber, le français BlaBlaCar), de streaming musical (le français Deezer, le suédois Spotify) ou de rencontres (l’américain Tinder, les français Happn ou AdopteUnMec…), dont les CA s’expriment en dizaines ou en centaines de millions d’euros (voire 2 Mds€ pour Uber).
Portées par le succès de ces licornes, TPE, PME et multinationales veulent toutes leur application mobile avec services sur abonnement ou achats-intégrés. D’où l’émergence d’une myriade de jeunes pousses prêtes à développer ces applications pour un prix variant de 5.000 à 15.000 €, et jusqu’à 100.000 € pour les applis plus complexes intégrant une solution de paiement par exemple.
Source : Fevad / Enquête Fevad/CSA sur les perspectives d’achats sur Internet en 2016