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L’assurance emprunteur : une question méconnue des chefs d’entreprise


Comme le savent tous les dirigeants d’entreprise, un prêt s’accompagne nécessairement d’une assurance emprunteur. Bien souvent, cette assurance est proposée par la banque émettrice du prêt. Cependant, il existe des cas particuliers, comme des professions ou des activités à risque, ou encore un passif médical, pour lesquels ces assurances ne...

Entreprendre - L’assurance emprunteur : une question méconnue des chefs d’entreprise

Comme le savent tous les dirigeants d’entreprise, un prêt s’accompagne nécessairement d’une assurance emprunteur. Bien souvent, cette assurance est proposée par la banque émettrice du prêt. Cependant, il existe des cas particuliers, comme des professions ou des activités à risque, ou encore un passif médical, pour lesquels ces assurances ne sont pas forcément les plus adaptées. Dans ce cas, l’accompagnement d’un courtier spécialiste, comme Assfi, est fortement recommandé.

Qu’est-ce que l’assurance de prêt pour les risques aggravés ?

Traditionnellement, les banques ou les grands assureurs couvrent le risque associé à un prêt, moyennant bien entendu des frais. Cependant, ces porteurs de risques peuvent devenir des plus réticents dans certains cas, comme l’exercice d’une profession à risque ou la pratique de sports extrêmes, et à fortiori dans le cas d’une pathologie grave de l’emprunteur ─ qu’il s’agisse d’une maladie chronique ou d’une maladie grave plus ancienne pour laquelle la personne est en rémission. Des surcoûts sur les assurances peuvent alors être mis en place, et les emprunteurs devront se soumettre à de multiples examens médicaux. Or, il peut être compliqué pour les dirigeants d’entreprise de se libérer le temps nécessaire à ces examens, et la tentation peut alors être grande de faire l’impasse sur des maladies passées. « C’est une erreur à ne surtout pas commettre, car en cas de sinistre le prêt n’est plus assuré, et la banque peut exiger le remboursement immédiat de tout le capital restant dû. Il convient plutôt de se faire accompagner pour trouver la meilleure solution, car il n’est pas possible de changer d’assurance emprunteur une fois le prêt mis en place » confie Valentine Dussagne, présidente d’Assfi.

Apporter les solutions les plus adaptées à chaque situation

Bien entendu, de nombreux courtiers proposent des solutions intéressantes, mais il s’agit souvent de spécialistes des crédits, peu au fait des enjeux médicaux et des garanties spécifiques liées aux professions. Faire appel à un courtier spécialisé permet de trouver l’offre d’assurance la plus pertinente, même en cas de pathologie grave et chronique. « Nous travaillons avec une trentaine de produits d’enseignes différentes, et sommes à même de conseiller nos clients et de les aiguiller vers l’offre la plus adaptée » précise Valentine Dussagne. Car même si la législation a évolué dans le sens des emprunteurs, avec par exemple la généralisation du droit à l’oubli, le contexte actuel peut rendre certaines banques frileuses, qui multiplieront les demandes, y compris pour des prêts finançant l’acquisition d’un bien professionnel. De plus, toutes les pathologies sont différentes, et les grilles d’indemnisation sont tout aussi variables. Il convient alors de souscrire à l’assurance la plus adaptée, dans sa faisabilité comme dans les garanties offertes. « Le prix de l’assurance ne doit pas être le seul critère : les assurances homme clé, ou l’invalidité professionnelle sont essentielles pour les chefs d’entreprise. Le temps est aussi un facteur clé, et nous proposons des solutions adaptées aux entrepreneurs par exemple en faisant passer d’un coup toute une batterie d’examens médicaux approfondis. Et, pendant 5 ans, les résultats font foi, sans qu’il n’y ait besoin de réaliser des examens complémentaires » ajoute Valentine Dussagne.

Site : www.assfi.fr

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