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L’assurance perte d’emploi pour entrepreneurs : une protection essentielle


La liberté d’entreprendre n’a pas de prix, dit-on. Pourtant, elle peut en avoir un lorsque tout ne se passe pas comme prévu. En cas d’arrêt d’activité, l’entrepreneur non salarié peut se retrouver rapidement en situation financière délicate, parfois exclu de tout dispositif d’aide.

Entreprendre - L’assurance perte d’emploi pour entrepreneurs : une protection essentielle

L’importance de se prémunir contre l’échec entrepreneurial

Certes, la prise de risque est une partie inhérente du métier d’entrepreneur. Cependant, trop peu de dirigeants se prémunissent contre les conséquences d’un arrêt involontaire d’activité. L’optimisme de l’entrepreneur débutant est aussi un danger. Se retrouver sans droits au chômage ni compensation financière après avoir mis toutes ses forces, parfois toutes ses ressources, dans le combat entrepreneurial peut devenir tragique.

Il y a déjà 45 ans, le Medef, la CPME, l’U2P et certaines branches professionnelles avaient pris conscience du problème, donnant naissance à l’association GSC, sans but lucratif. Elle propose une assurance perte d’emploi pour créateurs, repreneurs, entrepreneurs individuels, gérants, travailleurs non-salariés, mandataires sociaux.

Des critères à examiner

L’assurance perte d’emploi n’est pas obligatoire, contrairement à l’assurance chômage des salariés. Il faut donc effectuer la démarche. Chez GSC, le produit permet une indemnisation à partir de 16 000 euros jusqu’à 250 000 euros, dans la limite de 80 % du revenu net fiscal professionnel annuel (hors dividendes), pendant 9 à 18 mois avec une franchise de 30 jours.

Le coût, avec un revenu moyen de 40 000 euros pour percevoir 50 % de son ancien revenu, est de 90 euros mensuels. Les assurances privées traditionnelles et mutuelles telles qu’Axa, MMA ou encore SMABTP proposent également ce type d’assurances, y compris pour les micro-entrepreneurs.

Aide au rebond

L’an dernier, 99 % des entrepreneurs en faillite n’ont eu recours à aucune indemnisation. Les assimilés salariés comme les présidents de SAS ou les gérants minoritaires de SARL peuvent aussi prétendre à des indemnités chômage.

D’autres dispositifs sont également disponibles au-delà de l’assurance perte d’emploi, comme l’aide personnalisée de retour à l’emploi proposée par les départements, ou les aides à la reconversion ou à la formation. Contacter Pôle emploi et son comptable pour s’informer fait partie des premières démarches à effectuer.

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