Je m'abonne

LDLC Arena : Jean-Michel Aulas et John Textor se mettent d’accord


L'entreprise Holnest de Jean-Michel Aulas (75 ans) est en passe de reprendre la salle de sport et de spectacle située dans la banlieue de Lyon, la LDLC Arena, pour un montant avoisinant les 160 millions d'euros.

Victor Joly/ABACAPRESS.COM

L’homme d’affaires lyonnais, qui vient d’entrer en négociations exclusives, a toutes les chances de devenir le prochain propriétaire de la salle de spectacle située à Décines. Détenue par Eagle Football Groupe (ex OL groupe) et inaugurée fin 2023, l’enceinte modulable dont la capacité maximum est de 16 000 personnes accueille les matchs européens du club de basket de l’ASVEL, des spectacles et des concerts, soit une centaine d’évènements par an. La salle était jusqu’à présent exploitée par l’entreprise OLG Vallée Arena.

Aulas à l’initiative du projet

« JMA » connaît parfaitement la LDLC Arena : il fut à l’origine de sa construction lorsqu’il était président de l’Olympique Lyonnais. Cette vente quelques mois seulement après l’inauguration de la salle s’explique par la nouvelle stratégie du nouveau patron de l’OL, John Textor. Egalement propriétaire des clubs de Botafogo, Molenbeek et Crystal Palace, l’homme d’affaires américain a pris la décision de recentrer ses activités sur le football masculin — l’équipe féminine de l’OL a ainsi été cédé à la milliardaire américaine Michele Kang.

L’échec de Tony Parker

Jean-Michel Aulas semble donc bien parti pour réussir là où Tony Parker a échoué. Propriétaire de l’ASVEL, l’ancien joueur des San Antonio Spurs avait tenté de reprendre la LDLC Arena en tandem avec un magnat de l’engrais, l’entrepreneur russo-hongrois Alexeï Fedorychev. Sans succès. Avec ce rachat, la société familiale de Jean-Michel Aulas, Holnest, réalise un joli coup qui lui permet de poursuivre sa diversification. Elle est présente dans plusieurs secteurs (logiciels, greentech, deeptech, medtech, mobilité…) et possède encore 5,49 % du capital d’OL groupe.

À voir aussi