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Le Boeuf Tricolore ne fait pas quartiers


Avec leur viande 100% française de grande qualité, les boucheries du Bœuf Tricolore créées en 2003 par Jean-Jacques Pineau proposent une véritable alternative à la « malbouffe » et redonnent au métier artisanal de boucher tout son prestige.

Entreprendre - Le Boeuf Tricolore ne fait pas quartiers

Avec leur viande 100% française de grande qualité, les boucheries du Bœuf Tricolore créées en 2003 par Jean-Jacques Pineau proposent une véritable alternative à la « malbouffe » et redonnent au métier artisanal de boucher tout son prestige.

A l’heure où le grand public découvre avec stupéfaction les errances des circuits internationaux de la viande et certains

scandales alimentaires, le concept des boucheriesdu Bœuf Tricolore propose la garantie de traçabilité d’une viande 100 % française, préparée dans les règles de l’art par des artisans bouchers de proximité. En quelques années Le Bœuf Tricolore est devenue une franchise d’avenir pour la filière viande et surtout le seul réseau en France de franchise de boucheries.

L’idée d’un meilleur apprenti de France

A l’origine des boucheries du Bœuf Tricolore, on trouve Jean-Jacques Pineau, boucher depuis 36 ans, et fondateur de la Boucherie de Bourgogne (une des plus grosses boucheries traditionnelles à Auxerre). Ce meilleur apprenti de France a toujours eu à cœur de défendre la viande de tradition française.

Son idée ? Offrir au plus grand nombre des produits carnés de qualité, à petits prix, en entretenant des relations privilégiées avec des éleveurs partenaires. Ainsi, en 2003, il crée la première boucherie du groupement : la Ferme de Bourgogne. Puis, en 2009, face au succès remporté par son concept, Jean-Jacques Pineau décide de créer des filiales.

Depuis 15 ans, Jean-Jacques Pineau se bat pour valoriser toute la filière viande : éleveurs, acheteurs et négociateurs, bouchers. Il est également très respectueux des consom- mateurs et à l’écoute de leurs attentes, à l’heure où célèbre le « bien manger » et « l’alimentation santé ». 

Une femme aux commandes

En 2015, l’enseigne s’est lancée dans la franchise et continue son expansion à travers le territoire tout en pérennisant les boucheries déjà ouvertes. Aujourd’hui, le réseau regroupe 25 boucheries, dont 15 en franchise. Après Vannes, qui a ouvert en mars, d’autres inaugurations sont prévues en 2018, dont Royan, Mérignac, Lunel et Le Mans. « Nous devrions atteindre la trentaine d’unités fin 2018, explique Sonia Pineau, présidente-directrice géné rale de la chaîne. À terme, l’idéal serait d’être présent sur toutes les grandes villes françaises.

Nous attachons une part importante à la formation de nos bouchers. Et notre laboratoire élabore des recettes exclusives qui remporte un succès auprès de nos clients et facilitent la préparation des repas ». En pleine structuration, l’enseigne a renforcé l’animation des points vente, dispose désormais d’une centrale de référencement auprès de la f ilière et travaille actuellement sur la signalétique de ses magasins franchisés et en propre.

Prix compétitifs et circuits courts

Ce qui fait la force du concept est que les boucheries du réseau s’engagent à acheter des races à viande (bœuf, porc, agneau, veau…) 100% françaises provenant le plus souvent possible de circuits courts. Au fil des années, Jean-Jacques Pineau puis Sonia Pineau ont su tisser des liens sérieux avec les éleveurs.

Ainsi, par exemple, pour la 9e année consécutive, le groupe a signé un accord avec les éleveurs de l’association « L’agneau près de chez vous » qui regroupe 20 producteurs d’agneaux locaux. Les prix sont fixés à l’année, ce qui leur offre sécurité et confort. Cette collaboration leur assure la vente de 80% de leur production. Ce sont ainsi 3 500 agneaux (70 tonnes de viande) qui sont distribués chaque année dans les boucheries du groupe. Ce partenariat constitue de plus un véritable impact économique pour la région.

Pour rejoindre l’enseigne, il faut, de pré- férence, être un boucher expérimenté, si possible avec une dizaine d’années à son actif. Mais un artisan boucher peut aussi décider de s’associer avec un investisseur, et vice-versa. Car si le droit d’entrée est très raisonnable et donc particulièrement accessible, il est surtout là pour s’associer au concept.

Les implantations se font en périphérie des grandes villes, sur des surfaces allant de 300 à 500 m2 et dis- posant d’environ 80 places de parking. Les boucheries les plus importantes du réseau emploient de 15 à 20 salariés. Ce sont donc de belles PME qui nécessitent des fonds importants pour se lancer. C’est le moment.

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