Pour évoluer, apprendre certaines méthodes ou traverser une passe difficile, le coaching de carrière est devenu un axe de développement intéressant qui peut être envisagé dans le cadre de l’entreprise.
Se faire coacher pour donner un coup d’accélérateur à sa carrière peut se faire à double titre. A titre personnel, si l’on constate qu’en dépit de son travail et de ses efforts, un palier ne peut être franchi, sans que l’on ne parvienne à en analyser les causes ou parce que l’on souhaite changer de situation sans véritablement être certain de prendre la bonne décision.
A titre professionnel, l’employeur peut proposer à l’un de ses salariés un accompagnement lié à une reconversion, mais aussi à une promotion. Une démarche positive qui permet au collaborateur de prendre la pleine mesure de sa nouvelle fonction et d’éviter des erreurs fréquentes. Dans les deux cas, cette décision s’avère prometteuse à condition de bien sélectionner le coach en prenant les précautions d’usage.
Coaching de carrière = bilan de compétences ?
La question est souvent posée, mais le coaching aborde des questions plus diverses. En réalité, il ne s’apparente au bilan de carrière que lorsque les objectifs sont l’identification d’un projet professionnel. Dans ce cas, les méthodes sont effectivement similaires. Globalement, le coaching de carrière est plus axé sur l’action et le concret.
Il peut ainsi aider à valider un projet déjà élaboré, créer de nouveaux réseaux professionnels ou fournir une assistance sur une durée plus longue pour la prise en main d’une nouvelle fonction. Important également : le coaching n’est pas une thérapie, il est donc limité dans la durée, et excède très rarement les six mois.
Une prestation à quel prix ?
Les coachs ont des tarifs différenciés en fonction du poste du demandeur. En entreprise, c’est essentiellement la catégorie des cadres intermédiaires et supérieurs qui est concernée. En moyenne, les entretiens sont facturés entre 100 et 300 euros HT par heure. Cela dépend également de la durée du coaching. Ils sont inférieurs pour les personnes en difficulté ou sans emploi et des forfaits « groupes » existent.
E.S.