Marque de sport française mondialement connue créée en 1882 par Émile Camuset, Le Coq Sportif équipait en 1951 la totalité des coureurs du Tour de France.
En 1960, elle atteint les sommets en habillant les athlètes français aux jeux Olympiques de Rome. Elle a pourtant bien failli disparaître après avoir été aspirée par Adidas dans les années 90 puis cédée par Bernard Tapie à l’américain Brown Shoe.
Depuis 2005 et la prise de participation majoritaire du groupe suisse Airesis, tel le phénix, la marque renaît de ses cendres. Ainsi, en 2010, l’entreprise rénove une partie des usines de Romilly pour y installer un centre de développement textile et un atelier de production. «Il est normal que des marques aussi anciennes aient des cycles de vie différents.
Frank Heissat, DG de Le Coq Sportif
Le Coq Sportif n’a pas échappé à cette logique. D’une marque de sport, Le Coq Sportif a évolué vers un univers plus lifestyle. Notre volonté est de combiner la performance sportive avec une élégance naturelle, à la française», déclarait récemment Frank Heissat, DG de Le Coq Sportif. Sur les terrains de tennis grâce à son égérie Yannick Noah (et, récemment, Richard Gasquet), sur le Tour de France comme fournisseur officiel des maillots distinctifs depuis 2012, ce qui lui permet de se hisser de nouveau au rang d’équipementier sportif mondial, Le Coq semble désormais bien planté sur ses ergots, même si son CA de 100,5 M€ de CA est en recul par rapport à l’année précédente, imputé à la chaussure lifestyle.
Le Coq Sportif : football, tennis et cyclisme
En revanche, l’évolution, positive, du textile se maintient», nuance les responsables. Une stratégie de «retour aux sources» indispensable pour Frank Heissat : «Le sport se nourrit de la mode et inversement. Ces dernières années, nous avions perdu nos racines sportives… nous voulons les retrouver». Pour sûr, le retour à la performance se fera via le cyclisme, le tennis… et même le football.