Le cofondateur du groupe Téléperformance devenu leader mondial des centres d’appel, continue à 81 ans de multiplier les investissements. Dernier en date, le projet révolutionnaire du train Nevomo.
Comment vous êtes-vous intéressé à Nevomo ?
Par le plus grand des hasards… NEVOMO, un hasard qui est pour moi le plus beau, le plus porteur et le plus prometteur. Je tiens à remercier Nicolas Féraud, maire de Crans-Montana, la fameuse ville alpine suisse mondialement connue, et Rafal Hys, responsable du développement économique de la région, qui ont développé un Hub International destiné à accueillir les sociétés innovantes en Deep Tech et Medtech. Ce sont eux qui sont à l’origine de ma rencontre avec Ben Paczek et qui, ont tout fait pour que j’accepte d’apporter aide et contribution à la réalisation de cette oeuvre. Ma rencontre avec Ben fut formidable. Ben à tout juste la moitié de mon âge… Mais il est un homme : fort, intelligent, visionnaire, convivial et épicurien : tout pour me plaire)… J’ai donc accepté de devenir « son mentor » (comme il dit) et adoubé par son équipe, cofondateur de ce « nouveau véhicule de mobilité ».
Quel est votre rôle en tant qu’investisseur ?
Comme vous le savez j’ai créé le « Groupe Téléperformance », aujourd’hui au CAC 40 et dont je suis Président d’Honneur… Groupe dont j’ai voulu partir, souhaitant découvrir de nouveaux horizons. Après de multiples créations d’entreprises en Belgique (notamment le Laboratoire LIMS MBNext), et ailleurs (aux USA par exemple : ACTIS Miami), c’est à présent NEVOMO – le Train du Futur Immédiat qui est devenu, pour Ben et moi, notre nouveau challenge. En qui me concerne, outre mon rôle d’investisseur, je contribue au projet dans mes domaines de prédilection, c’est-à-dire la stratégie, le développement international, ainsi que les connexions avec le monde financier.
Les structures du ferroviaire sont des « mammouths », pensez-vous que Nevomo va réussir à faire bouger ces mastodontes ?
Je pense que l’on se fait une fausse idée de l’ambition de NEVOMO dans le monde du Transport… Les dirigeants de la SNCF, visionnaires et ouverts, l’ont bien perçu ! Et, nous rencontrons le même accueil en Europe et ailleurs, de la part des grands groupes industriels mondiaux comme des autorités européennes qui nous soutiennent financièrement. Notre ambition est d’apporter au secteur ferroviaire, essentiel à la mobilité, ce qu’à ma connaissance, personne d’autre n’a encore apporté : « l’Intelligence Numérique » au service du rail. Notre volonté n’est aucunement d’être à la place, ou contre quiconque. Mais, bien au contraire, d’être avec tous les acteurs du secteur, soucieux : de la sauvegarde de notre environnement d’éviter le gaspillage énergétique du bien-être de l’humanité.