Je m'abonne

Le géant français de l’agroalimentaire Le Duff investit en Normandie


Plus que jamais, le groupe Le Duff souhaite investir en France !

Louis Le Duff

Basé à Rennes en Bretagne, le Groupe Le Duff a été fondé en 1976 par Louis Le Duff (Brioche Dorée) ; l’entreprise est présente dans divers secteurs de la restauration rapide, en plus de sa marque historique, Brioche Dorée, le groupe dispose également de Fournil de Pierre, Bruegger’s et Kamps, sans oublier d’autres enseignes, notamment aux Etats-Unis (La Madeleine, Mimi’s Café) et Del Arte, en tout, 1 958 restaurants et boulangerie, répartis dans plus de 100 pays, avec plus de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 30 000 salariés.

On n’est pas toujours prophète en son pays

Le groupe Breton va encore investir en France, malgré son échec de mai 2023 : l’enseigne devait recruter plus de 500 salariés dans son usine de 21 hectares à Liffré (35), mais des associations écologistes ont réussi à dégoûter le bouillant PDG du groupe Louis Le Duff (il aurait fallu plus de dix ans de procédures pour avoir les autorisations…). Louis Le Duff a donc très vite changé son fusil d’épaule, abandonné la Bretagne et s’est tourné rapidement vers le Portugal, le Canada et désormais la Normandie

Cette fois, c’est différent, Le Duff va injecter 50 millions d’euros pour une reconversion d’usine de surgelés, Frial, dans le Calvados (merci les écolos pour la perte d’emplois en Bretagne), déjà la propriété du groupe. Frial, fabricant de produits surgelés, c’est aujourd’hui 450 salariés et plus de 188 millions d’euros de chiffre d’affaires. La nouvelle entité devrait entrer en service début 2025, après les travaux d’agrandissement (Frial dispose déjà de 3,2 hectares à Falaise, et vient d’acquérir 3,9 hectares supplémentaires).

200 nouveaux emplois

A l’inverse de ce qui s’est passé en Bretagne, Le Duff a le soutien de la région, qui injecte 8 millions d’euros dans ce projet, avec un prêt à taux zéro et en subventions (6 millions d’euros de prêt et deux millions d’euros de subventions). Le site devrait créer tout de suite 60 emplois, les 50 emplois déjà existants seront conservés, avec une perspective de plus de 200 nouveaux emplois. Une excellente nouvelle pour la ville de Falaise qui avait vu, en 2001, l’usine Moulinex fermer ses portes.

Angelina Hubner

À voir aussi

Les commentaires sont fermés.