Fondé en 1912 par François André et développé successivement par Lucien Barrière, Diane Barrière-Desseigne et Dominique Desseigne, 72 ans, Barrière (7.000 collaborateurs, 1,21 Mds€ de CA) compte aujourd’hui 33 casinos, 17 hôtels majoritairement 5 étoiles et plus de 120 restaurants et bars. En décembre, le groupe a ouvert son premier établissement à la montagne. Dominique Desseigne, P-DG du groupe Barrière, a accepté de revenir en détail sur cet évènement.
Avec Les Neiges, le groupe arrive pour la première fois de son histoire à la montagne. Pourquoi maintenant ?
Dominique Desseigne : Nous n’avions jusqu’à présent aucun établissement à la montagne et Courchevel représente pour nous une extraordinaire opportunité. Avec l’Hôtel Barrière Les Neiges à Courchevel, nous souhaitons proposer une nouvelle offre de luxe à la montagne qui, à ce jour, n’existe pas dans le groupe.
Les Neiges ouvre un nouveau chapitre de notre histoire. Aujourd’hui, encore plus qu’hier, l’industrie du loisir et du divertissement nécessite d’être à la fois créatif et agile et il devenait essentiel qu’un groupe comme le nôtre puisse se développer également à la montagne.
Qu’est-ce qui vous a séduit dans cet établissement ?
DD : Plus qu’une question de chiffres, il s’agit avant tout d’une opportunité unique que nous avons voulu saisir. L’Hôtel des Neiges a été le premier 4 étoiles construit à Courchevel 1850 en 1953, et fut un des hôtels mythiques de la station. Il bénéficie d’un emplacement idéal, au cœur de la station et au pied de la piste Bellecôte.
Cela correspond à l’ADN de nos établissements : un lieu mythique au meilleur emplacement. Nous avons voulu le transformer en un refuge d’exception. Les Neiges, qui ouvre ses portes le 16 décembre, se positionne comme l’un des plus beaux hôtels de Courchevel et a rejoint la prestigieuse enseigne «Leading Hotel of The World» qui regroupe les plus beaux hôtels du monde.
À quel point vous investissez-vous personnellement ?
DD : Ce n’est un secret pour personne, je suis personnellement très attaché à cette station que je pratique depuis plus de 20 ans. J’y ai des souvenirs personnels très chers.
C’est l’aboutissement d’un rêve, une évidence en quelque sorte. Et je suis investi à 300%, dans les gros projets comme les plus petits, dans les grandes lignes comme pour les détails, la semaine et le week-end, en vacances ou au boulot. Nous voulions pouvoir offrir un refuge exceptionnel dans le plus grand domaine skiable du monde !
La saisonnalité est-elle un problème ?
DD : Notre saison s’étendra du 16 décembre à la mi-avril. La saisonnalité fait partie de notre métier et un certain nombre de nos collaborateurs retrouveront leur place au sein d’un autre établissement du groupe. À titre d’exemple, notre chef Éric Provost retournera au Royal à Deauville, notre directeur Charles Richez au Gray d’Albion…
Quelles sont vos ambitions ?
DD : Les Neiges offrent 42 chambres et suites aux dimensions généreuses, 35 à 206 m², ainsi qu’un appartement ultra luxe de 310 m2 avec vue exceptionnelle sur les sommets. Afin d’offrir ce qu’il y a de meilleur à notre clientèle, et fidèle à notre philosophie qui est de proposer un service d’exception à une clientèle française et internationale exigeante, nous avons voulu que Les Neiges réponde à l’esprit Barrière avec ce sens si particulier de l’accueil chaleureux, du service raffiné, de la décoration unique, de la cuisine étonnante et de prestations exceptionnelles.
Nous voulons que notre venue à la montagne soit un véritable succès pour Barrière et savons que nous pouvons compter sur notre centaine de collaborateurs qui comme moi s’investiront à 300%.