Le Maillot Français va ouvrir dès 2023, une extension de sa manufacture de Perpignan, afin de tripler sa productivité (CA actuel, 1,7 million d’euros) et doubler son effectif, le faisant passer à 33 salariés. Rencontre avec son président fondateur Nicolas Gomarir.
Comment se porte la marque Le maillot Français, dans un marché très concurrentiel ?
La marque Maillot Français se porte bien, nous nous positionnons dans des marchés dit « de niche » grâce à la fabrication française et la création éco-responsable de nos produits.
Nous travaillons sans intermédiaire, puisque toute la production est internalisée, cela nous permet d’éviter les cumuls de marges et ainsi proposer un positionnement de prix attractif, ainsi qu’un schéma économique rentable.
Seulement 3% des vêtements sont conçus en France, c’est en partant de ce constat que vous avez créé Le Maillot Français sur notre territoire ?
Oui, en partie. Je crois avec conviction et ce depuis 2014 à une relocalisation et je dirai même « une certaine souveraineté » dans la prise de décision des acheteurs.
Ce mode de fabrication requiers une éthique et une transparence des procédés, ce pourquoi nous sommes actuellement une des seules marque de sport ayant obtenu le label « origine France garantie ». Nous souhaitons amener une plus-value à nos clients grâce aux services, les délais ou encore l’apport de solutions aux problématiques de nos clients.
Vous allez investir dans une nouvelle infrastructure à Perpignan…
Non allons regrouper l’entièreté de notre production, sur la nouvelle manufacture de 2000 m2 avec un bâtiment éco-responsable et des processus plus modernes en interne.
Nous allons ainsi pouvoir tripler la production en doublant l’effectif de l’entreprise.
Vous semblez avoir des difficultés pour embaucher des ouvriers et ouvrières qualifiées. La création de votre propre centre de formation est-elle la solution ?
Oui en partie, nous allons pouvoir faire monter en compétence 8 à 10 personnes / an via le centre de formation ; pour notre manufacture mais également pour la filière en général.
Nous développons aussi l’apprentissage au sein de l’entreprise afin de partager notre savoir-faire et nous espérons que la nouvelle manufacture éveillera l’intérêt des jeunes et permettra de redorer l’image des métiers de l’artisanat du textile.
Quels est, pour 2022, vos objectifs de chiffre d’affaires chez LCS groupe et pour Le Maillot Français ?
Pour 2022 nous avons comme objectif de faire 2,5 Millions euros pour arriver à 5 millions dans les 3 années à venir.