Le taux d’exportation de miel dans le monde a augmenté de 61 % au cours de ces six dernières années, là où le nombre de ruches n’a augmenté que de 6 %. On pourrait penser que cet accroissement de la production a été accompagné d’une augmentation considérable du volume de ruches utilisées, mais cela n’a pas été le cas.
La nécessité d’une offre plus conséquente pour répondre à une demande soutenue a conduit à l’introduction de produits frauduleux sur le marché. Cette subornation s’est traduite par l’injection de quantités importantes de miel dilué à bas prix sur le marché mondial.
Selon des analyses réalisées en 2014 en France par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), sur 20 miels « premiers prix » achetés en grande distribution, un tiers présenterait des ajouts en sucre, fraude la plus fréquente sur le marché.