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Le robot Agreenculture va-t-il révolutionner le secteur du vignoble ?


La jeune pousse toulousaine Agreenculture est en passe de gagner son pari : révolutionner le secteur viticole avec son robot agricole, CEOL. Le robot CEOL est une adaptation d’un autre robot de l’entreprise, le Centéol, développé exclusivement pour les grandes cultures. La jeune entreprise s’est spécialisée dans le monde de l’agriculture,...

Entreprendre - Le robot Agreenculture va-t-il révolutionner le secteur du vignoble ?

La jeune pousse toulousaine Agreenculture est en passe de gagner son pari : révolutionner le secteur viticole avec son robot agricole, CEOL.

Le robot CEOL est une adaptation d’un autre robot de l’entreprise, le Centéol, développé exclusivement pour les grandes cultures. La jeune entreprise s’est spécialisée dans le monde de l’agriculture, et propose des solutions innovantes. L’utilisation, par exemple, d’un système de positionnement et de guidage est unique au monde et a été développée en interne. Le tracteur utilisé est un chenillard, disposant d’un petit moteur thermique, et une propulsion électrique réalisée grâce à des batteries.

Vitesse supérieure

Développé depuis plus de deux ans, Agreenculture passe à la vitesse supérieure avec de nouveaux produits, répondant à pratiquement tous les besoins d’un viticulteur pour entretenir et développer son vignoble.

Les nouveaux robots peuvent travailler en toute autonomie, 24h/24 sans intervention humaine, ce qui permet à l’agriculteur de s’occuper d’autres tâches. Il est aussi très économe, puisqu’il divise par quatre la consommation de gasoil par rapport à un tracteur traditionnel. 

Pour pallier une pénurie de main d’œuvre

Le robot va aussi remplacer le personnel manquant ! Le secteur est touché par une pénurie de main d’œuvre, CEOL va devenir un outil indispensable à tous les viticulteurs.

Le fondateur d’Agreenculture (Christophe Aubé, diplômé ENAC et président de l’association RobAgri, Ambassadeur France 2030), annonce un chiffre de 7 000, c’est le nombre de robots/tracteurs qu’il faudrait pour couvrir le territoire français.

Dès l’automne, l’entreprise va commercialiser son invention au prix de 100 000 € HT, ce qui pourrait déboucher sur un excellent chiffre d’affaires dans un proche avenir, une très bonne nouvelle pour les 40 salariés de la jeune pousse.

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