Par Alain Goetzman
Certains ont parfois un sentiment d’infériorité, parce qu’ils n’ont pas fait de grandes écoles, par exemple. C’est un faux problème. La plupart des milliardaires américains n’ont jamais eu de diplômes universitaires. Ils sont partis entreprendre avant la fin de leurs études. C’est notamment le cas de Bill Gates et de Steve Jobs, les fondateurs respectifs de Microsoft et d’Apple.
D’autres ont le sentiment de n’être pas qualifié, pour faire ce qu’ils font ou de ne pas être la personne que les gens perçoivent. Alors que tout le monde les considère comme des experts, dans leur domaine, ils pensent que c’est de la poudre aux yeux et que leurs insuffisances seront tôt ou tard détectées.
La confiance en soi n’est pas toujours un sentiment inné. Des chercheurs de l’Université de Géorgie ont démontré que, parmi les adultes réputés obtenir de grands résultats, 1/3 d’entre eux souffrent du « syndrome de l’imposteur ». Ils se jugent tout simplement surévalués par rapport à la position occupée.
Or, la confiance en soi commence par l’estime de soi, qui elle-même, repose sur l’acceptation de soi. Il s’agit de jeter un regard bienveillant sur nos failles, qui, qu’on le veuille ou non, sont notre signature personnelle. Quand quelqu’un s’estime nul ou incapable, il faut toujours lui rappeler qu’un être humain est semblable à un instrument de musique : il n’y a pas de bons ou de mauvais instruments dans un orchestre ; tous sont utiles, à partir du moment où l’on sait en tirer le meilleur parti.
Alors, pour ceux qui restent dans le doute vis-à-vis d’eux-mêmes, voici 8 clés pour les aider à se sentir plus sûr d’eux :
Quand vous doutez, glissez, agissez !
Comme l’eau stagnante, quand vous stagnez vous vous infectez. Quand vous coulez, à l’inverse, vous vous clarifiez. L’action créé la confiance et le courage. Cus D’Amato, le premier entraîneur de Mike Tyson, disait à ses boxeurs avant un match important : « Le héros et le peureux ressentent la même chose, mais le héros projette sa peur sur son adversaire, alors que le peureux part en courant. Dans les deux cas, il s’agit de la peur. C’est ce qu’on en fait qui est important. »
Faites quelque chose qui vous sorte de votre zone de confort, chaque jour.
Quand nous n’élargissons pas les limites de notre zone de confort, elles rétrécissent. En vous mettant au défi de faire quelque chose d’inhabituel, chaque jour, vous vous donnerez l’image de quelqu’un qui sait prendre des risques.
Concentrez-vous sur les autres
Halte au nombrilisme. Voir le meilleur, dans les autres, vous aidera aussi à vous voir meilleur.
Faites-vous accompagner
Famille, amis, collègues, collaborateurs, coaches, leurs conseils sont inégalables. Vos décisions seront mieux prises après confrontation. Vous serez aussi plus enclin à prendre des risques, sachant que vous avez des soutiens qui vous aideront en cas d’échec.
Parlez-vous de façon positive
Selon Walter Hailey, un théoricien du comportement, nous avons plus de 13.000 pensées par jour dont, si nous nous laissons aller, 84% sont négatives. Contrecarrez cette tendance.
Eliminez les négatifs de votre entourage
Vous ne devez être sensible et ouvert qu’à la critique constructive. Si vous voulez vous développer en tant qu’entrepreneur, fuyez les négatifs ! Vous risquez la contagion.
Faites vos devoirs
Restez au top des évolutions de votre métier et des informations en provenance de votre secteur d’activité. Connaissez intimement tous les rouages de votre entreprise. Rien ne construit autant la confiance que la maîtrise que l’on a des choses.
Pratiquez la gratitude au quotidien
Pour commencer, chaque matin, appréciez d’être debout et en vie. Ce n’est déjà pas si mal.
Alain Goetzmann, Coach et Conseil en Leadership & Management