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Le Top 40 des PME à forte croissance


Personne ne parle de ces PME, mais notre économie leur doit une fière chandelle...

Entreprendre - Le Top 40 des PME à forte croissance

Personne ne parle de ces PME, mais notre économie leur doit une fière chandelle…

Il y a plus de 10 ans, Renaud Dutreil, à l’époque ministre des PME et aujourd’hui entrepreneur (il vient de racheter Jolival, une société d’eaux en bouteille située en Charente), s’était fait le porte-parole des «gazelles», ces entreprises à fort potentiel de croissance capables de représenter la France sur les marchés mondiaux.

Aujourd’hui, l’enjeu n’a jamais été aussi crucial, le président de Croissance Plus, Stanislas de Bentzmann, en est convaincu : «Il est essentiel que nos entreprises se développent et changent d’échelle grâce à l’innovation, à l’internationalisation et à un meilleur financement, pour être concurrentielles sur des marchés de plus en plus mondialisés».

Ce que le cofondateur de Devoteam (440 M€) résume d’ailleurs par une formule : «Les jeunes pousses doivent passer au rang de scale-up». Si les jeunes pousses du numérique ont initié de nouveaux modèles économiques et de nouvelles méthodes de management, cela ne suffit pas à faire un succès.

Pour se développer dans la durée et s’imposer dans le monde entier, face à une concurrence qui n’a pas les mêmes contraintes, il faut concilier offre pertinente, excellence opérationnelle et, surtout, détermination et esprit de décision.

Les atouts de la France Notre pays est-il armé pour jouer un rôle de premier plan dans cette compétition ? Loin des a priori négatifs, de nombreux acteurs économiques en sont convaincus. Qualité des infrastructures, soutien des pouvoirs publics (notamment pour la recherche), puissance du marché européen… les arguments positifs ne manquent pas. Pour Bertrand Jelensperger, P-DG et fondateur de La Fourchette, rachetée par Trip Advisor pour plus de 130 M€ : «La France fait partie des quelques pays où l’on peut créer son entreprise facilement. S’il faut encourager et soutenir les jeunes porteurs de projets, il faut surtout les accompagner dans leur croissance pour en faire des PME et des ETI pérennes et profitables et, peut-être, le CAC 40 de demain». Entreprendre c’est très bien, construire un groupe mondial, c’est formidable !

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