Après des semaines marquées par la morosité, l’économie repart à la hausse, et les bonnes nouvelles s’accumulent. Selon l’Insee, la chute du PIB au deuxième trimestre sera moins sévère qu’annoncée (17 % au lieu de 20 %).
Selon l’institut statistique, « la perte d’activité économique par rapport à une situation « normale » aurait été de 29 % en avril, puis de 22 % en mai, et se limiterait à 12 % en juin ». Léger bémol : ce ne sont encore que des estimations, et le mois de juin pourrait finalement être moins positif que prévu.
La consommation repart à la hausse
Les raisons expliquant ce frémissement économique sont multiples : mesures gouvernementales de soutien aux entreprises (chômage partiel, prêts garantis, report ou exonération de charges), reprise d’activité et recul du chômage partiel, hausse de la consommation des ménages…
Si de nombreuses incertitudes demeurent (sanitaire, emploi conjoncture internationale), les différentes données indiquent un redémarrage progressif et franc de l’économie française. Si l’Insee ne s’avance pas sur le délai nécessaire à un retour à la situation d’avant crise, la Banque de France estime que la France devra patienter deux ans avant que son PIB ne retrouve son niveau de fin 2019.