Fondé en 2020 et nommée meilleure agence de traduction juridique en 2023, Legal 230 réunit une centaine de traducteurs et s’appuie sur un réseau de traducteurs complémentaires pour offrir un service sans faille à ses clients. Rencontre avec Fabien Bernier, co-fondateur de Legal 230.
Comment est né Legal 230 ?
F.B : « J’ai fondé Legal 230 en 2020, en pleine crise du COVID et avec trois autres associés. Nous sommes tous issus du monde de la traduction et tous faisions le constat que beaucoup de professionnels du droit révélaient de plus en plus un besoin très précis en matière de traduction. Des professionnels plus exigeants en termes de réactivité, de disponibilité et de qualité. Qu’il s’agisse de traduire un contrat ou de gérer un contentieux à l’international, aucune erreur n’est possible. Un degré d’exigence qui pour nous légitimait complètement de monter une agence dédiée ».
Aujourd’hui, quels sont les profils de vos clients et pour quels types de besoins s’adressent-ils à vous ?
F.B : « Plus de 400 cabinets d’avocats et 200 directions juridiques nous font confiance. Nous travaillons aussi auprès de notaires et d’huissiers de justice. Nous assurons pour ces clients diverses missions : relecture, traduction, interprétariat… Nous sommes en lien avec toutes les pratiques du droit, fiscal, social, contentieux. Le contentieux des affaires reste pour l’heure notre cœur de métier. La partie contrats nous occupe aussi pas mal : CGV ; CGU, prestations, contrat de travail… Nous collaborons avec de grands cabinets d’avocats internationaux ou de moyenne taille. Côté entreprises, nos clients sont essentiellement français et avec une problématique d’export à l’international. Ainsi, de grosses start-up, des licornes, s’adressent également à nous. Le droit social est par ailleurs un sujet sur lequel nous intervenons beaucoup en ce moment, notamment pour des clients qui sont toujours en train de rembourser leur PGE, contracté pen- dant le COVID ».
Vos équipes sont votre atout principal ?
F.B : « Evidemment ! En fait, nous évoluons sur un marché de niche dans le monde de la traduction. Dès lors, nos équipes ne sont constituées que d’experts dans leur domaine. Notre force est aussi de savoir nous adapter aux enjeux et contraintes de nos clients : rester disponibles tout le temps ou presque, répondre à toutes les demandes, quel que soit leur degré d’importance… Nous nous appuyons sur un réseau de 1 500 traducteurs, capables de traduire en 230 langues (d’où le nom de l’agence). Dans les faits, nous disposons d’un noyau dur de 100 traducteurs qui interviennent sur une vingtaine de langues récurrentes : européennes, chinois, russe, arabe. Parfois, nous faisons appel à des traducteurs spécialisés dans les dialectes indiens ou africains ».
Quel est l’enjeu principal auquel votre agence devra faire face ces prochaines années ?
F.B : « Sans aucun doute et comme chez nos concurrents : l’arrivée de l’intelligence artificielle. Là encore, il s’agit de s’adapter. Legal 230 peut se targuer d’avoir été les premiers sur son marché à créer une offre hybride reposant sur une machine de traduction automatique neuronale et le soutien d’un traducteur pour la relecture. Une offre qui séduit nos clients et que l’on va encore plus développer dès cette rentrée. L’intérêt pour le client : il gagne en efficacité comme en coûts. En passant par ce type d’offre, le client minimise le temps passé en relecture en interne ».
A termes, quels sont vos projets pour Legal 230 ?
F.B : « Continuer à nous déployer à l’international, notamment en Espagne, en Allemagne et en Italie. Nous sommes déjà présents à Paris, Londres et Bruxelles. Nous sommes aussi en quête de partenaires ayant un pied dans la LegalTech ».
Pour plus d’informations : www.legal230.com