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L’épargne collective, une réponse aux problématiques des salariés comme des entreprises


Dans les circonstances que connaissent aujourd’hui l’économie et la société française, marquées par l’incertitude, les avantages aux salariés apparaissent comme des « respirations bienvenues ». Certains avantages proposés, tels que l’épargne collective, apparaissent comme des réponses à des enjeux bien plus globaux.

Entreprendre - L’épargne collective, une réponse aux problématiques des salariés comme des entreprises

Une évolution du cadre législatif et des mentalités

Si l’idée d’intéresser les salariés aux performances de l’entreprise à travers de multiples gratifications n’est pas neuve, le cadre législatif a fortement évolué au cours des dernières années. Les lois PACTE de 2019 puis Partage de la valeur (transposition de l’ANI en novembre 2023) incitent en effet les entreprises à davantage partager avec les salariés le fruit de leur travail en leur proposant d’être intéressés aux résultats de l’entreprise. Cela prend la forme de primes (intéressement, participation, abondamment ou prime de partage de la valeur) pouvant être épargnées sur des dispositifs encadrés tels que les Plans d’Epargne Entreprise ou Plan d’Epargne Retraite collectif et bénéficiant d’une fiscalité attractive. 

Certaines entreprises proposent également un accès au capital de l’entreprise via l’actionnariat salarié, souvent à des tarifs préférentiels. « Une opportunité pour les salariés de se constituer un patrimoine à moyen long terme et une arme pour préserver le pouvoir d’achat en différé ou immédiatement puisque certaines de ces primes peuvent être perçues -choix minoritaire des salariés dans 30% des cas » indique Catherine Leroy, Directrice Epargne Salariale et Retraite d’Amundi.

Cela répond également aux aspirations profondes des salariés, qui estiment de plus en plus que leur entreprise doit participer directement au financement de leur retraite (évolution renforcée par les récentes réformes du régime des retraites) mais également avoir un rôle social plus important. « Les questions d’ESG sont devenues centrales, et l’épargne collective répond à la fois à ces enjeux sociaux et environnementaux à travers le partage de la valeur et à ceux de gouvernance, via la promotion de l’actionnariat salarié par exemple ».

Une opportunité pour les salariés comme pour les entreprises

« L’intérêt majeur de l’épargne collective reste sa capacité à donner accès au plus grand nombre aux marchés financiers » affirme Catherine Leroy. Aujourd’hui, le travail n’est plus le levier principal de constitution d’un patrimoine. Permettre une démocratisation de l’accès aux marchés et donc à une valorisation d’un capital financé par l’employeur sur le temps long devient un vrai vecteur de bien-être social. Les fonds versés par les entreprises sont investis sur les marchés financiers, au travers de véhicules – les FCPE (Fonds Communs de Placement d’Entreprise) se concentrant sur des produits traditionnels comme des actions, obligations ou du monétaire ; voire directement dans le capital des entreprises dans le cas de l’actionnariat salarié.

Ces dispositifs, devenus des arguments différenciants lors des recrutements et un vrai levier de fidélisation des salariés, demandent cependant un certain travail de pédagogie pour lequel Amundi, qui détient aujourd’hui près de 50% du marché français de l’épargne collective, est très engagé : « Ces dispositifs, et plus généralement les marchés financiers sont perçus comme complexes, et l’accompagnement est au cœur de notre approche. Nous effectuons donc, en parallèle à notre travail de gestion d’actifs, un intense travail d’information auprès des salariés. Cette sensibilisation s’étend d’ailleurs aux plus petites structures, car je crois profondément que l’épargne collective doit, pour remplir sa mission sociale première, être accessible à tous » conclut Catherine Leroy.

Plus d’infos : www.amundi-ee.com 

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