Georges Blanc fait du Château d’Igé une étape incontournable du Beaujolais
C’est le nouveau et magnifique pari du triple étoilé de la cuisine française, Georges Blanc, dans la Bresse. En relançant le médiéval Château d’Igé, près de Mâcon, en Saône-et-Loire, le héraut de la gastronomie tricolore fait très fort. Au coeur même du vignoble bourguignon, à 10 km de Mâcon et à proximité de Cluny, une ancienne demeure féodale bâti au XIIIème siècle au temps du roi Saint Louis a été transformée en un hôtel de caractère et de luxe cinq étoiles.
L’histoire médiévale a fait place à la gastronomie. Le château de prestige d’Igé parade dans un décor unique, au cadre calme et authentique, entouré d’un parc de plusieurs hectares. Dépaysement garanti dans ce site de 4 hectares qui va connaître prochainement de nombreux aménagements afin de répondre au développement de l’oenotourisme. À Igé, point de visite du château puisqu’il est une propriété privée.
Mais ce sont pour ses 10 chambres, ses 7 suites raffinées et pour son restaurant de grande qualité que l’on s’y arrête. Lové au coeur de jardins paisibles, il est une étape incontournable pour les papilles subtiles et gourmandes. Référencé dans le Guide Michelin, il propose des mets concoctés à partir de produits de qualité et du terroir. Trois étoiles au Guide Michelin et 4 toques au Gault-Millau, Georges Blanc est un grand chef issu d’une dynastie de cuisinières bressanes de renom ; lui qui rêvait d’aviation, de voyages et d’aventure.
Chez les Blanc on a la cuisine dans les gênes. Georges a tout hérité de sa grand-mère Élisa et de sa mère Paulette. Mais pas que. La recherche de l’excellence va jusqu’à la maîtrise du vin. Il vinifie lui-même celui issu de son vignoble de 17 hectares planté en cépage Chardonnay justement dans le Mâconnais. Ce qui lui a valu plusieurs médailles d’or dans les concours des grands vins de France. L’écriture ne l’indiffère pas non plus.
Auteur de plusieurs ouvrages sur son savoir-faire, il a également remporté le 1er Grand Prix de la Gastronomie avec «La Nature dans l’assiette» qui a été classé dans les vingt meilleurs livres de l’année 1988. Un génie Georges Blanc ? Certes, il a obtenu l’excellente note (jusqu’alors jamais attribuée) de 19,5/20 au Gault-Millau, mais c’est avant tout, un passionné. Et cela se ressent dans sa cuisine qui est à l’image du chef triplement étoilé.
Sans renier son attachement à la tradition, il n’hésite pas à la faire évoluer vers des idées nouvelles. Pour l’y aider, son fils Frédéric l’assiste dans ses créations, assurant ainsi la pérennité familiale. Référencée dans le guide Michelin par trois couverts rouges, symbole de «restaurant très agréable», sa table en est le parfait reflet. Généreuse et locale, sa carte est riche en saveurs.
Pour preuve, le Saint Pierre rôti avec des cannelloni de Crabe, le gâteau de Brochet baigné d’une sauce aux queues d’Écrevisses, l’emblématique Volaille de Bresseaux aux Morilles de France et d’une sauce au Vin Jaune et la belle côte de Veau de Bourgogne maturée et mijotée accompagnée d’oignons grelots et de Petits pois à l’Oseille.
Côté dessert, des standards sucrés sont revisités. Le chef marque leur goût par des tons prononcés comme avec le Palet de Chocolat «Pur Caraïbes au Gingembre et sauce Moka», le soufflé au Grand Marnier avec son sorbet au «Quatre fleurs» ou le millefeuille «monté minute » à la rhubarbe et à la framboise sur une crème Chiboust. En quelques mois, Blanc a fait du château d’Igé un havre de paix déjà incontournable pour la visite de Cluny ou des vignobles du Beaujolais. Chapeau l’artiste !
La table d’Igé
252, rue du Château – 71960 Igé
Tél. : 03 85 33 33 99
Ouvert du mercredi au dimanche
pour les dîners, le samedi et le
dimanche pour les déjeuners.
www.chateaudige.com
Comme un Prince de Galles à Paris !
Stephanie Le Quellec, nouveau chef du Palace de l’avenue George V à Paris, signe une experience gastronomique de chaque instant avec La Scène, le restaurant étoilé du Prince de Galles. Le restaurant gastronomique La Scène se place sous le signe du plaisir.
Une cuisine pointilleuse mais lisible, centrée sur la qualité des produits et une carte saisonnière de plats généreux, que défend Stéphanie Le Quellec : «Je veux désacraliser la gastronomie de palace, la rendre conviviale, accueillante et moins intimidante, sans rien lui ôter de sa magie, de son charme et de son élégance».
Considérée comme l’une des plus prometteuses signatures de la cuisine française, Stéphanie Le Quellec a grandi dans une famille qui a toujours considéré la gourmandise comme une valeur essentielle aux plaisirs de la table. Jeune femme de tempérament, elle a forgé sa personnalité et son style aux côtés de deux Meilleurs Ouvriers de France : Philippe Legendre (George V) puis Philippe Jourdin (Terre Blanche).
Un apprentissage dans la plus pure tradition française qui caractérise aujourd’hui sa cuisine, pleine de caractère, nourrie de passion, de travail, de discipline et de générosité. Une cuisine toute en nuances oscillant entre le feu et la grâce. Inspirée par la simplicité savoureuse de la cuisine méridionale, Stéphanie Le Quellec allège la gastronomie de ses articlces.
Pour le Prince de Galles, elle compose ses mets avec une simplicité mesurée, pointilleuse et sophistiquée : «J’aime aller à l’essentiel. Je veux que ma cuisine soit lisible. Pour que mes compositions fassent sens, je travaille des cartes courtes, e$caces, saisonnières et ludiques qui varieront d’une semaine à l’autre».
Dans l’assiette, la qualité du produit est toujours mise à l’honneur par des compositions de saveurs très simples. Une humilité que revendique Stéphanie Le Quellec : «Devant l’évidence du goût, il faut avoir l’intelligence de s’effacer. Seule compte l’idée de se régaler.» C’est le cas à 100 mettres des Champs Élysées.
Prince de Galles (La Scène)
33 Avenue George V – Paris 75008
Tél. : 01 53 23 77 77
www.hotelprincedegalles.fr
Pied de Cochon tradition gourmande des Halles…
Un temps boudées, les Halles s’affichent depuis leur réhabilitation comme nouveau fief de la jeunesse parisienne créative et branchée. En renouant avec ses valeurs d’origine, son authenticité et une cuisine généreuse tournée autour des bons produits ! Une carte canaille La canaille est en vogue et les plats signatures et réconfortants du “Pied de Cochon”, à la carte depuis 1947, s’affichent plus mode et actuels que jamais.
Les poireaux vinaigrette et la soupe à l’oignon gratinée font sensation et les Parisiens renouent avec la tradition du pied de cochon grillé servi avec une béarnaise et des frites maison, du foie de veau et de la purée au beurre et d’une bonne andouillette sauce moutarde. Les escargots et le museau assurent leur come-back !
À la carte des desserts, les douceurs dignes des “Madeleines de Proust” nous replongent tout droit en enfance, des merveilleuses profiteroles au chocolat en passant par une île flottante caramélisée ou des crêpes flambées au Grand Marnier. C’est sans compter tous les grands classiques du répertoire pâtissier : un millefeuille plus que parfait et un exceptionnel baba… qui vous laisse dans le même état ! Des producteurs ultra-sourcés.
Au coeur de cette maison parisienne jusqu’au bout des ongles, on ne peut qu’aimer les produits français, dénichés chez la crème de la crème des producteurs et mettre en valeur une cuisine maison ! La côte de cochon et le boudin noir débarquent tout droit de chez Eric Ospital, le roi de la charcuterie basque qui livre tous les plus grands étoilés, sans oublier les huîtres à haute valeur ajoutée signées Gillardeau et Joël Dupuch.
Pour assurer le plateau de fromages, Marie Quatrehomme, Meilleure Ouvrier de France, orchestre une sélection aux petits oignons des meilleurs camemberts, Comtés et chèvres d’auteur à déguster avec le pain frais Moisan livré chaque matin. Quant à la divine purée, la sauce béarnaise, les frites, les îles flottantes, le millefeuille et la tarte tatin, tout est fabriqué avec amour et le plus grand soin par les brigades enthousiastes du Pied de Cochon. Cela ne se manque pas…
Pied de Cochon
6, rue Coquillière – 75001 Paris
Tél. : 01 40 13 77 00
Ouvert tous les jours, 24h/24, 7jours/7
Restaurants du mois
Les Tilleuls
12 Quai de l’Yonne
89290 Vincelottes
Tél. : 03 86 42 22 13
Cela fait 40 ans qu’Alain Renaudin régale sur les bords de l’Yonne tous les amateurs de bonne cuisine bourguignonne. Guy Roux et Gérard Bourgoin sont des fidèles. À ne pas manquer.
Le Carmin
4b place Carnot
21200 Beaune
Tél. : 03 80 242 242
En plein cœur de Beaune, le grand Chef Christophe Quéant n’a pas le temps de vous accueillir; il officie en cuisine. Le macaron Michellin n’est pas usurpé pour cette table moderne et de bon aloi, située juste à côté des fameux Hospices. Il manque peut-être un peu de personnel. La rivalité avec L’Oiseau des Vignes ne peut qu’être stimulante pour la cité des vins.
Chez Michel
4, rue Henri Martin
92100 Boulogne-Billancourt
Tél. : 01 46 09 08 10
Michel Follea est aux anges. Il a eu droit à sa page entière dans le très prisé mensuel municipal Boulogne-Billancourt information. Cela vous classe un homme. Son petit bouchon près du Parc des Princes ne désemplit pas. La gouaille du patron, c’est un ancien de Lenôtre, n’est pas seul responsable. Sa cuisine de bistrot lyonnais fait venir les plus belles huiles des médias, des affaires et de la politique. On y a vu Thierry Solère…
Vin & Marée
183, boulevard Murat
75016 Paris
Tél. : 01 46 47 91 39
Pierre Cassagne, le propriétaire a l’immense mérite d’être présent dans ses quatre établissements parisiens, de Montparnasse à l’avenue de Suffren ou le boulevard Murat. Amateur de rugby, on y croise le président du PUC, l’ex-international Thomas Lombard, ou Jean-Louis Croquet, propriétaire du meilleur Côtes de Provence Château Thuerry. Les poissons sont du jour et viennent de Concarneau, et au dessert ne manquez pas le fameux Baba de Zanzibar.