Pour Nathalie Crouzet, présidente du directoire du Groupe Kindy, propriétaire d’Achile depuis 2012, pas question de céder au chant des usines à bas coûts des pays de l’Est ou d’Asie.
Les chaussettes Achile, qui fêtent leurs 30 ans cette année, « ont toujours été produites en France, dans notre usine de Picardie, et elles le resteront », proclame Nathalie Crouzet. Cette stratégie du made in France est logique : les chaussettes joliment dessinées de cette PME de 120 salariés, vendues en moyenne 13€ la paire, ne sont pas destinées à une consommation de masse, mais à un public à la recherche de qualité et d’esthétique.
La souplesse française plutôt que l’usine chinoise
Pour ce marché de niche, la production low cost à plusieurs milliers de kilomètres serait donc contre-productive. « La fabrication dans notre usine française nous permet d’être réactifs pour produire par exemple dans un laps de temps court une série de 800 paires avec un design spécifique afin de compléter une collection. » Avec des petits volumes, des collections courtes et une exigence de qualité, les chaussettes Achile, vendues chez les détaillants et dans les grands magasins, ont besoin de cette souplesse française, impossible à trouver dans une usine chinoise.