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Les distributeurs refusent la « vente à perte » du carburant


Le gouvernement essuie un sérieux revers de la part des distributeurs de carburants. En réaction à la récente proposition gouvernementale, Patrick Pouyanné, à la tête de TotalEnergies, a fermement écarté l’idée de vendre du carburant à perte, même si une nouvelle législation française pourrait prochainement l’autoriser. Cette fronde n’est pas...

Bruno Le Maire

Le gouvernement essuie un sérieux revers de la part des distributeurs de carburants. En réaction à la récente proposition gouvernementale, Patrick Pouyanné, à la tête de TotalEnergies, a fermement écarté l’idée de vendre du carburant à perte, même si une nouvelle législation française pourrait prochainement l’autoriser.

Cette fronde n’est pas isolée. Les leaders de grandes enseignes telles qu’E. Leclerc, Intermarché et Carrefour ont souligné combien l’interdiction de la vente à perte est un pilier fondamental du commerce moderne.

Pour rappel, dans le sillage des récents bouleversements économiques, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, avait dévoilé un projet de loi visant à légaliser la « vente à perte » dès décembre pour une période expérimentale de six mois.

Face à l’opposition des différents acteurs du marché, l’exécutif refuse de baisser les bras : « Tout le monde doit contribuer à l’effort », a insisté le porte-parole gouvernemental, Olivier Véran, lors de sa sortie du conseil des ministres ce mercredi.

Alexandre Bodkine

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