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Les ETI (entreprises de taille intermédiaire), pèsent plus d’un milliard d’euros en France


Une ETI, entreprise de taille intermédiaire, comprend entre 250 et 4 999 salariés et peut générer 1,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Les ETI sont Les ETI, acteur majeur de nos territoires et régions Très fortement ancrées sur nos territoires, elles génèrent aussi une véritable cohésion sociale dans les villes...

Entreprendre - Les ETI (entreprises de taille intermédiaire), pèsent plus d’un milliard d’euros en France

Une ETI, entreprise de taille intermédiaire, comprend entre 250 et 4 999 salariés et peut générer 1,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Les ETI sont

Les ETI, acteur majeur de nos territoires et régions

Très fortement ancrées sur nos territoires, elles génèrent aussi une véritable cohésion sociale dans les villes moyennes et petites, elles sont également, depuis plus de 25 ans (création des ETI en 1995), un véritable filon pour les créations d’emplois, les ETI sont un énorme et incontournable atout pour la France.

La France devrait plus miser sur ses propres champions industriels

Malheureusement, malgré une réelle attractivité et une industrialisation de premier plan, nos entreprises restent fortement pénalisées par une fiscalité parfois jugée trop lourde et par un excès de réglementation.

Le poids économique des ETI est malgré tout, considérable, avec plus de 1 000 milliards d’euros de chiffre d’affaires, pour 5 417 entreprises ETI recensées, principalement dans le secteur de l’industrie, qui représente, à elle seule, près d’une ETI sur trois.

ETI, une source d’emplois en région considérable

Avec les ETI, c’est 75% des sites de production qui restent en région, permettant ainsi à 3 400 000 salariés de travailler dans leur région respective. Ces sites de production se situent principalement en zones rurales ou dans les villes de moyenne importance, et aident ainsi très fortement au dynamisme en région.

A l’avenir, « les ETI doivent devenir le fer de lance de la reconquête industrielle française », a dit Bruno Le Maire.

Il ne reste plus qu’à passer à l’acte. Ce sera l’une des obligations du prochain quinquennat… sous peine de voir nos pépites quitter le sol national, comme ce fut le cas par le passé.

Les propositions de l’ETI sont simples et très claires, les engagements politiques devraient suivre la même voie…

Améliorer considérablement la compétitivité coût. Pour ce faire, il faut réduire les impôts de production des entreprises, 5% du PIB en France en 2019, contre 0,8 % en Allemagne et 2,4 % en moyenne au niveau européen.

Améliorer la transmission d’une entreprise

Dans les dix prochaines années, c’est 2 700 ETI qui devront changer de mains. La complexité des lois françaises et le coût sont des freins majeurs, surtout qu’elles sont uniques en Europe.

Alléger les procédures auprès de l’administration. La complexité et les nombreux vides juridiques de certaines procédures ralentissent notre économie. Pour info, en 2021, le montant des coûts liés aux différentes réglementations, sans oublier les démarches administratives, ont atteint 3 à 4 % du PIB !

Un enjeu majeur Européen

La plus grande majorité des ETI produisent ou investissent en France, elles ont donc un rôle essentiel pour asseoir la souveraineté de notre pays, dans les secteurs de l’énergie, la santé, l’eau et même les transports. Il faut pourtant revoir fortement les règles de la concurrence, et principalement les accès aux aides d’État, allocation des Fonds Européens, qui, pour l’heure, leur sont inaccessibles. Les ETI doivent être éligibles à ces nouvelles aides, si elles veulent rester compétitives, il en va de notre souveraineté nationale.

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