L’utilisation des moteurs de recherche est devenue quotidienne, s’imposant comme une évidence pour répondre à la moindre demande ou question.
Les entreprises ont d’ailleurs compris cet usage, et se sont emparées du digital pour assurer leur développement ou leur notoriété. Pourtant, communiquer et se rendre visible sur Internet n’est pas si simple, et il convient de garder à l’esprit plusieurs notions, parfois complexes. Pour mieux comprendre ces enjeux, entretien avec Emmanuel de Vauxmoret, dirigeant fondateur de l’agence SEO Uplix.
Quels sont les moyens les plus simples des entreprises pour être visibles sur Internet ?
Il faut être visible là où vont les internautes… les moteurs de recherche. Google, comme ses alternatives, fonctionnent par recherche thématique. Ce sont des moteurs de réponses qui demandent du temps pour être “élu”. Il existe une solution rapide pour apparaitre, le SEA : (Search Engine Advertising). C’est l’achat de vos mots clefs business (à définir minutieusement). Le SEA fonctionne par un système d’enchères, et si cela peut être efficace à court terme et pour des sommes raisonnables, pour tester un nouveau marché ou une niche, cela peut vite devenir très coûteux.
C’est parfait pour tester votre taux de conversion (l’objectif reste de vendre) sur votre site et découvrir les mots clefs utilisés par les internautes. Le SEA est un outil intéressant, dans une optique de double affichage par exemple, ou pour éviter que la concurrence ne s’empare d’un mot-clé stratégique, et compléter avec des mots-clés pertinents et plus accessibles. Et il est possible d’utiliser d’autres leviers…
Pouvez-vous en dire plus sur ces autres leviers ?
L’alternative au SEA est le SEO, ou référencement naturel. Comme pour le SEA, il s’agit d’utiliser des mots-clés, mais sans les acheter, tout simplement en les identifiant de manière pertinente, par exemple selon la cible et la zone de chalandise visée. Après on optimise sémantiquement des pages dites “piliers” avec des outils créés en interne pour développer les meilleurs mots clefs et un bon maillage dans les textes.
Cette stratégie est plus abordable financièrement, mais demande du temps et une certaine méthode/expertise. C’est cependant plus efficace à long terme, et permet aux entreprises qui ont recours à cette de s’affranchir des budgets médias. Ce n’est pas si difficile à mettre en œuvre à petite échelle, et Google propose des outils gratuits comme Google My Business pour favoriser la visibilité sur des zones précises. Nous accompagnons les grandes entreprises et les PME pour leur faire gagner du temps sur une expertise rare et importante pour dépasser rapidement ses concurrents. Les résultats sont au cœur de notre ADN.
Comment envisagez-vous l’avenir de la communication digitale ?
Pour moi, il y a plusieurs évolutions. Tout d’abord, l’arrivée de nouveaux médias axés sur la vidéo, comme TikTok, qui vont probablement devenir des moteurs de recherche alternatifs dans les prochaines années. Ensuite, je pense que Google avec l’émergence de l’intelligence artificielle (IA) va proposer des réponses plus textuelles et moins des résultats sous forme de listes de sites. Le développement de l’IA ouvre des perspectives vertigineuses. La communication digitale restera un impératif, mais les entreprises vont devoir complètement adapter leurs stratégies.
Adam Richard