Référence dans l’hôtellerie de luxe, le groupe, qui œuvre également dans le divertissement avec ses casinos, se distingue à travers des Resorts (18 hôtels Barrière, pour la majorité des 5 étoiles, dont 16 en France métropolitaine, 1 à Saint-Barth et 1 à Marrakech) implantés dans des stations touristiques de renommée internationale.
La réussite du groupe est due notamment à «l’esprit Barrière», une marque de fabrique née d’une subtile association de tradition et de modernité qui incarne «l’art de vivre à la française». Outre le service prestigieux, ces établissements constituent de vrais complexes de loisirs.
Surtout, fidèle à l’esprit du fondateur François André (oncle de Lucien Barrière) qui a inventé le tourisme moderne en créant le concept de «Resort à la française» réunissant en un même lieu un casino, des hôtels et des installations sportives, tous les établissements proposent une offre diversifiée : jeux, spectacles, spa, balnéothérapie, thalassothérapie, activités sportives…
Le tout dernier en date, l’Hôtel Barrière Les Neiges Courchevel a ouvert ses portes en décembre dernier. Fin 2017, Barrière ouvrira son premier établissement dans les Antilles françaises, Le Carl Gustaf St Barth. En métropole, le groupe enchaîne les rénovations (La Baule, Cannes, Deauville), «indispensable pour conserver et accroître nos parts de marché», indiquait il y a quelques semaines Dominique Desseigne, l’usufruitier de l’empire (17 hôtels, 39 casinos, 130 restaurants et bars) fondé par son beau-père.
«Il s’est révélé un bon chef d’entreprise, alors qu’il n’était pas destiné à l’être», dit de lui son actionnaire Marc Ladreit de Lacharrière. En attendant que ses enfants Alexandre et Joy prennent la relève, Dominique Desseigne n’a pas hésité à prendre le virage du digital (nouveau site Internet, application mobile, présence sur les réseaux sociaux) «une véritable révolution culturelle pour une marque centenaire comme Barrière», avec une approche centrée sur la personnalisation de la relation client et des offres sur mesure.
