L’entreprise est née en 1912, Georges Monin était vendeur de vins et de spiritueux, avant de se lancer dans les sirops. Cela fait maintenant plus de 110 ans que l’entreprise familiale est leader de son secteur d’activité, les sirops pour les professionnels du monde entier.

La marque est aussi présente sur le secteur grand public et dans la plupart des supermarchés, même si son activité principale reste les professionnels.

Le roi de l’export depuis 1930

Elle commence son développement à l’international dès 1930, un concept très innovant à l’époque. L’idée d’augmenter la production vers l’export est revenu sur le devant de la scène à la prise de pouvoir d’Olivier Monin, alors que l’entreprise traverse une période délicate. N’ayant pas les moyens de rivaliser avec les ténors du secteur, Teisseire ou encore Berger, Olivier trouve sa voie et son redressement dans l’exportation, un coup de génie. L’entreprise berrichonne, toujours installée à Bourges, propose désormais plus de 150 saveurs dans ses gammes de sirops et de préparations de fruits dans 145 pays différents, les barmans du monde entier s’arrachent les produits du français Monin.

Elle possède cinq usines, deux sur notre sol (Bourges et Valenciennes), et trois à l’étranger, en Floride, la plus ancienne, née en 1996, ainsi qu’en Chine (Jiaxing) et en Malaisie (Kuala Lumpur en 2009).

80 % de sa production à l’international

Grâce à cette nouvelle politique et l’agrandissement de son outil de production, Olivier Monin voulait franchir le cap du milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2025 (plus de 100 millions de bouteilles vendues), chiffre très ambitieux qui, avec ses 900 salariés semble possible à atteindre, mais peut-être pas d’ici 2025, il faudra encore un peu de patience au roi du sirop, une enseigne qui reste fière de ses racines et de son savoir-faire à la française, transmit de génération en génération…