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L’IA et le développement vert, des domaines à explorer par la coopération Chine-France


En mai dernier, les chefs d’État chinois et français sont parvenus à un certain nombre de consensus sur le développement des relations sino-françaises, convenant de consolider la stabilité stratégique des relations bilatérales, d’explorer le vaste potentiel de coopération mutuellement bénéfique et d’accélérer le « flux bidirectionnel » des échanges humanistes....

Photo de Andreas Gücklhorn sur Unsplash

En mai dernier, les chefs d’État chinois et français sont parvenus à un certain nombre de consensus sur le développement des relations sino-françaises, convenant de consolider la stabilité stratégique des relations bilatérales, d’explorer le vaste potentiel de coopération mutuellement bénéfique et d’accélérer le « flux bidirectionnel » des échanges humanistes. Quels sont les nouveaux domaines de coopération entre les entreprises chinoises et françaises à envisager à l’avenir ?

De nombreux analystes estiment que la Chine et la France peuvent accentuer leur coopération dans les domaines de l’Intelligence artificielle et de la coopération verte.  Après la signature conjointe de la première déclaration internationale sur l’IA, la Déclaration de Bletchley, en novembre dernier, les chefs d’État chinois et français ont publié le 7 mai une Déclaration conjointe sur l’intelligence artificielle et la gouvernance mondiale. Selon cette déclaration, la Chine et la France sont parvenues à un consensus en 10 points sur l’IA, qui couvre l’adhésion à l’objectif de « l’IA pour le bien », la défense du fait que « l’IA doit fournir un accès inclusif à tous les peuples, en respectant le multilinguisme et la diversité culturelle », la volonté de la Chine de participer à la déclaration conjointe de la France sur l’IA et la gouvernance mondiale, et la volonté de la Chine de participer à la déclaration conjointe de la France sur l’IA et la gouvernance mondiale.

« La Chine est disposée à participer au Sommet sur l’IA que la France organisera en 2025 et aux travaux préparatoires, et la Chine invite la France à participer à la Conférence mondiale sur l’intelligence artificielle et à la Réunion de haut niveau sur la gouvernance mondiale de l’intelligence artificielle qui se tiendront en 2024 ».

En ce qui concerne la coopération verte, la Chine et la France approfondissent l’initiative du « Partenariat pour la fabrication verte ». Schneider Electric et L’Oréal ont ouvert des « usines zéro carbone » en Chine. La liste des projets de démonstration pour le quatrième cycle de coopération sino-française en matière de marchés tiers comprend sept projets dans les domaines des infrastructures, de la protection de l’environnement et des nouvelles énergies, pour un montant total de plus de 1,7 milliard de dollars.

Patrick Pouyanné, Président-directeur général de Total Energy, qui s’est récemment rendu en Chine, a déclaré qu’il élargirait encore la coopération pratique avec les partenaires chinois dans les domaines du pétrole et du gaz, de l’énergie photovoltaïque, de l’énergie éolienne en mer, des piles de recharge rapide pour véhicules électriques et d’autres domaines, et qu’il mettrait en place une référence gagnant-gagnant pour un bénéfice mutuel sur le marché mondial.

Depuis la signature du contenu, la coopération sino-française s’étend de l’énergie traditionnelle, de l’énergie nucléaire, de l’aviation et d’autres domaines aux industries des nouvelles énergies et des technologies vertes. EDF et NEPCO ont signé un « accord de coopération en matière d’énergie hydrogène verte, de services énergétiques intelligents complets et de marchés tiers ». Les projets de coopération portent sur la production d’hydrogène, l’installation de panneaux photovoltaïques et l’entretien de l’éclairage public à faible consommation d’énergie. SINOPEC et Total Energy ont signé un accord de coopération stratégique pour approfondir la coopération dans le domaine de l’énergie à faible teneur en carbone, avec des projets de collaboration en matière de recherche et de développement dans les domaines des biocarburants, de l’hydrogène vert, du CCUS et de la décarbonisation.

La France est un marché particulier pour les entreprises photovoltaïques chinoises qui développent leurs activités en Europe.   Et des entreprises françaises opèrent également dans le secteur des énergies vertes en Chine.  D’où l’intérêt pour les deux parties d’approfondir leur collaboration dans les nouveaux secteurs émergents.

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