Les patrons de la high tech eux-mêmes, soutenus par de nombreux scientifiques, alertent depuis une dizaine d’années sur le risque que l’intelligence artificielle dépasse les performances de l’intelligence humaine, avec le danger d’une perte de l’emprise humaine sur les systèmes informatiques.
Révolution technologique
Fin 2022 sont arrivées sur le marché les IA génératives, basées sur de grandes quantités de données et capables de produire du contenu personnalisé (texte, images, vidéos…). Le premier développement qui a passionné le monde entier, c’est celui de ChatGPT, une intelligence artificielle génératrice de texte capable d’apprendre et d’affiner ses réponses en permanence. Ce chatbot a été suivi par Bard de Google, Jasper, le chinois Ernie, ainsi que Dall-E, Midjourney ou Stable Diffusion pour la génération d’images, etc. La révolution technologique qui en découle peut transformer la société entière, au niveau des emplois, de l’enseignement, mais aussi de la démocratie si ces IA sont utilisées à des fins malveillantes : un risque toujours présent sur Internet.
De grands espoirs
Mais l’intelligence artificielle peut être employée pour changer de façon positive le monde qui nous entoure. Et ce dans une multitude de secteurs. Parmi ses applications, elle analyse des images pour prédire les risques de maladies, protège vos paiements avec la reconnaissance faciale et vocale et optimise vos investissements, régule efficacement le trafic, ou encore effectue des tâches dangereuses pour l’humain. Et comment ne pas s’extasier devant les records battus contre l’homme par ChatGPT et ses successeurs ?
L’intelligence artificielle dépassera-t-elle un jour l’intelligence humaine ?
Certains estiment ce délai à 5 ans, 10 ans… ou peut-être jamais. En fait, une machine n’a pas d’intelligence : elle est simplement capable de rivaliser avec l’homme dans de nombreuses tâches. Son « cerveau » est empli de données introduites par l’humain et il ne peut se baser sur rien d’autre, au-delà des sentiments, du contexte, des émotions…
L’IA s’équipe cependant peu à peu de la multitude de capteurs dont dispose l’homme, au niveau de ses capacités visuelles ou auditives notamment. Et l’IA « forte » a pour ambition de simuler une notion de « conscience » de ce qu’elle fait…
Sacha Lorens
