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Lima : le cloud personnel mis au point par deux geeks


«Lima, c’est l’histoire de deux geeks qui ont passé plus de 1 an dans un sous-sol à développer un boîtier cloud, en mangeant des Noodles avant de remonter à la surface avec un prototype», s’amuse Séverin Marcombes, cofondateur avec Gawen Arab-Laffon.

«Lima, c’est l’histoire de deux geeks qui ont passé plus de 1 an dans un sous-sol à développer un boîtier cloud, en mangeant des Noodles avant de remonter à la surface avec un prototype», s’amuse Séverin Marcombes, cofondateur avec Gawen Arab-Laffon.

Le projet des deux ex-étudiants à l’École centrale d’électronique, spécialisés en systèmes embarqués ? Créer son propre cloud en installant le boîtier Lima chez soi et en le connectant à sa box et à un disque dur externe.

«L’idée est née d’une frustration personnelle. Avec la multiplication d’appareils et de données éparpillés, nous sommes confrontés à des problèmes de synchronisation, de limite de taille, de stockage… Le cloud est séduisant mais n’apporte aucune garantie de sécurité. En outre, cela revient vite cher puisqu’il s’agit de louer de l’espace».

Malgré un concept séduisant, le duo, qui peine à trouver des financements, se tourne en juillet 2013 vers la plate-forme de financement participative Kickstarter et récolte en seulement 12 heures 1,2 M€ !

«Notre produit répond à un besoin réel et prégnant chez beaucoup d’utilisateurs qui apprécient le côté plug’n’play et la capacité de Lima à synchroniser l’intégralité de leur ordinateur sans rien faire. C’est ce que nous appelons l’unification, la capacité de tous nos appareils à communiquer en permanence». De quoi lever 2,5 M€ auprès de Partech Ventures à l’été 2014 ! Si les deux ingénieurs de 28 ans ne communiquent pas leur CA, ils assurent que les débuts sont prometteurs. «L’entreprise se porte bien ! Nous sommes désormais une trentaine et montons de nouvelles tables IKEA quasiment tous les jours pour accueillir les nouveaux. Nous préparons, en effet, la commercialisation de Lima pour la fin de l’année», détaille Séverin Marcombes, qui vise 10 M€ de CA dès 2016.

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