Depuis sa création, l’IET forme des professionnels opérationnels, autonomes, sensibles à l’innovation et à l’esprit d’entreprise dans le secteur environnemental. Rencontre avec Armelle Cochevelou, Directrice de l’IET.
Pouvez-vous nous présenter l’IET ?
A.C : « À une époque où le greenwashing va bon train, il est bon de rappeler que notre établissement, né en 1995, a été pionner et précurseur dans les formations aux métiers liés à l’économie verte. A la création, nous proposions uniquement le BTS A Gestion et Protection de la Nature que nous proposons toujours. Aujourd’hui, c’est 6 formations. Nous comptons une centaine d’enseignants sur plusieurs campus : Lyon (siège historique) mais aussi Nantes, un partenariat avec le Pôle Formation de l’UIMM avec un Msc QHSE à Auxerre (le territoire ayant la volonté de se développer sur la question de l’hydrogène) et avec l’IFR à La Réunion avec un bachelor chargé(e) d’affaire environnement et énergies. Nous sommes également membres du réseau Compétences et Développement. Cela nous permet ainsi de créer des synergies, notamment à la rentrée, entre des étudiants issus de diverses écoles du Réseau et qui vont œuvrer sur projet commun autour de valeurs fortes communes, c’est le programme HEP Boarding (Humanisme, Entrepreneuriat et Professionnalisme) ».
Quels types de formation proposez-vous et à quels publics s’adressent-elles ?
A.C : « Nous proposons des formations post Bac à Bac +5, avec le BTS A Gestion et Protection de la nature,le Bachelor environnement et transition écologique (dont l’objectif est de permettre de découvrir les métiers et acquérir des fondamentaux sur les sujets environnementaux). Ensuite, nous dispensons deux Bachelor 3 Coordinateur de projet transition écologique et territoires et chargé d’affaires environnement et énergies et deux master of Science, manager de la QHSE et manager de la stratégie environnementale (avec une spécialisation en 5e année RSO ou économie circulaire). L’IET en plus de 25 ans d’existence a formé près de 1 500 élèves sur les problématiques liées à l’écologie et sa transition qui viennent se former dans nos campus. Tous nos diplômes sont reconnus par l’Etat et répondent aux besoins des organisations qui préparent leur transition écologique. Prise de conscience des salariés ou de la gouvernance des organisations, contraintes réglementaires plus fortes, les entreprises, les associations et les collectivités ont compris l’intérêt de former leurs équipes à la transition écologique pour limiter leurs impacts sur l’environnement, répondre à de nouveaux marchés, à de nouvelles opportunités, être en phase avec les attentes des consomm’acteurs et voire leurs salariés soucieux de donner du sens à leur métier. Signe d’une prise de conscience, nous avons de plus en plus de demande de personne en reconversion professionnelle.
Qu’est-ce qui vous démarque ?
A.C : « Nos valeurs. Au sein de l’IET, nous privilégions le travail collaboratif, l’esprit projet, la coopération, la créativité, l’innovation. Nos étudiants travaillent lors de module d’une vingtaine d’heures sur le leadership responsable ou encore l’éthique. On leur apprend également à prendre du recul, à avoir une vision globale sur les questions d’ordre environnemental, à être « tout simplement » curieux. Nos cursus son élaborés en partenariat avec le monde de l’entreprise, via des comités d’experts qui permettent d’amender ou ajuster nos maquettes pédagogiques. La qualité de nos intervenants, universitaires et consultants, est gage d’ouverture pour nos étudiants. Les débouchés sont nombreux puisque tous les secteurs économiques doivent se transformer impérativement si l’on veut limiter le réchauffement climatique, la perte de biodiversités, etc. !
Quid des projets de l’IET ?
A.C : « En septembre prochain, nous allons lancer un Bachelor 1 sur les fondamentaux de l’environnement et qui répond aussi aux attentes des jeunes, à l’heure où l’écolo-anxiété gagne du terrain. Nous allons également développer des modules digitalisés pour compléter notre offre sur-mesure auprès des entreprises.