Start-up créée en 2005 par Tariq Krim, basée à San Francisco et à Paris, Netvibes fait figure de pionnière sur le marché des dashboards (tableaux de bord «virtuels» permettant de centraliser divers outils et applications et de synthétiser de nombreuses données) personnalisés pour le Web.
D’abord spécialisée dans l’agrégation de flux RSS et widgets, l’entreprise, rachetée en 2012 par Dassault Systèmes pour un montant estimé alors à 20 M€, transforme progressivement son agrégateur de contenus en outil capable de révéler des tendances, d’identifier des concordances et de dégager des informations exploitables, à partir d’un tableau de bord muni d’une intelligence artificielle.
En 2013, MisoData apparaît comme une innovation centrale. 2 ans plus tard, la start-up lance le Dashboard of Things qui, selon son actuel P-DG, Freddy Mini, «ouvre la voie à l’intelligence programmable». Concrètement, ce nouveau service, fruit de 2 années de développement, «permet aux entreprises et aux particuliers de programmer et d’automatiser instantanément des interactions entre les apps, les données et les objets connectés».
Quand Monsieur Tout le Monde l’utilise pour piloter depuis une seule page tous les aspects de sa vie numérique, les professionnels emploient la technologie UWA de Netvibes pour mettre en place des outils destinés à surveiller une marque ou lancer des campagnes de marketing personnalisées, et les entreprises pour créer des espaces de travail personnalisés et sécurisés.
La principale innovation apportée par le Dashboard of Things réside dans ses «potions» (nom donné aux interactions permises par la plate-forme), qui offrent aux internautes «des possibilités de programmation infinie, ciblées et efficaces». Les plus geeks pourront même se servir du langage de programmation de Netvibes pour coder directement leurs propres potions à partir des «ingrédients» mis à leur disposition (la station météo Netatmo, le capteur intelligent pour les plantes FlowerPower, l’application Swarm…).