Le crowdfunding permet à des porteurs de projets – essentiellement TPE et PME – de collecter sur le Web de l’argent provenant de particuliers.
En France, 0,3 Md€ ont été levés en 2015 grâce à plusieurs dizaines de plates-formes existantes, soit le double de ce qui avait été levé en 2014.
Trois volets existent : le don (0,05 Md€ en 2015), l’investissement avec la participation au capital des PME/TPE (0,05 Md€) et le prêt (0,2 Md€ avec un montant maximal de 2 000 € par particulier).
Le modèle du financement participatif repose sur :
Un traitement statistique automatisé des dossiers qui permet de réduire les coûts de gestion ;
Un taux de prêt élevé par rapport au taux bancaire (7 à 8 % en moyenne) ;
Une commission de 3 à 8 %, parfois 10 %, prélevée par la plate-forme sur le montant emprunté ;
Un rendement attractif (de 4 % à 12 % par an) mais plus risqué car on peut aussi perdre son capital.
Kickstarter, KissKissBankBank et Ulule sont les trois grands leviers du secteur. 2,3 millions de Français ont ainsi contribué à près de 18 000 projets en crowdfunding en 2015. La synergie avec les banques reste à améliorer en France, à l’instar de ce qui se passe au Royaume-Uni (si une banque refuse d’accorder un prêt à une PME/TPE, elle doit lui proposer de transmettre ses coordonnées à plusieurs plates-formes agréées de prêt en ligne).