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Loc Maria Biscuits : quand la Bretagne s’exporte


Présent dans 50 pays, Loc Maria Biscuits (Gavottes et Traou Mad) réalise 25% de son CA de 68 M€ à l’export… et espère le doubler d’ici à 5 ans ! Sous l’impulsion de son DG, Jérôme Tacquard, le groupe agroalimentaire breton basé à Dinan accélère son développement à l’étranger, notamment via sa filiale...

Présent dans 50 pays, Loc Maria Biscuits (Gavottes et Traou Mad) réalise 25% de son CA de 68 M€ à l’export… et espère le doubler d’ici à 5 ans ! Sous l’impulsion de son DG, Jérôme Tacquard, le groupe agroalimentaire breton basé à Dinan accélère son développement à l’étranger, notamment via sa filiale américaine installée à Philadelphie en 2015, et l’ouverture programmée d’un bureau à Hong-Kong. Jérôme Tacquard, 37 ans, a choisi de se concentrer sur les marchés existants.

«Nous nous focalisons sur nos 4 zones prioritaires : l’Europe, l’Amérique du Nord, l’Asie et le Moyen-Orient. Notre intention est d’y développer le référencement et donc la visibilité de nos marques, avec l’objectif d’être distribués en retail et sur certains marchés spécifiques comme le Duty free ou les compagnies aériennes», explique-t-il.

Et pour diversifier son offre et élargir son assise à l’international, Loc Maria Biscuits vient d’acquérir auprès de Savencia Gourmet Mademoiselle de Margaux, spécialisée dans la fabrication de chocolat. Pénétrer ce nouveau marché, complémentaire à celui du biscuit, va permettre à la PME d’enrichir sa gamme de produits premium et de proposer une offre complète.

Pour le DG, il est indispensable de s’adapter aux marchés locaux si l’on veut réussir à l’international. «Nous développons aujourd’hui davantage de recettes spécifiques selon les pays. Nous avons, par exemple, proposé une crêpe dentelle fourrée au thé vert matcha pour la Chine. Le produit a plu et devrait être lancé en juin», se félicite-t-il.

«Il y a toujours un travail de pédagogie à faire avec nos distributeurs car nos produits sont uniques. Pour Gavotte par exemple, nous devons expliquer comment et avec quoi la consommer». Grâce à quoi, ce petit bout de patrimoine culinaire français a de beaux jours devant lui.

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