Présents à tous les niveaux et dans toutes les fonctions, les outils informatiques sont une nécessité pour le bon fonctionnement des entreprises. Pourtant, la plupart des logiciels utilisés, s’ils remplissent effectivement ce pourquoi ils ont été acquis, sont-ils réellement adaptés aux besoins des entreprises ? Apportent-ils un retour sur investissement suffisant ? Cette question peut paraître déplacée, presque provocatrice. Elle est pourtant celle que se posent aujourd’hui bien des entreprises, dont de nombreuses PME et TPE.
Quelles attentes de la part des entreprises ?
Cette question n’est simple qu’en apparence. En faisant l’acquisition d’une solution informatique, comme un logiciel métier pour leur facturation ou le suivi de leurs commandes par exemple, les entreprises en attendent une aide dans la gestion des tâches concernées. Mais cette réponse, factuelle, n’est vraie qu’en partie, car les entreprises souhaitent également que ces solutions répondent à des besoins précis, qui sont par définition très divers car propres à chaque société, selon son métier, ses process internes, ou même sa cible. Bien des entreprises ont ainsi, à la suite de la période du Covid, dû diversifier leur activité, cessant par exemple de ne vendre qu’à d’autres entreprises pour faire aussi du BtoC. Or, dans bien des cas, les ERP qu’elles utilisent ne se prêtent pas à une telle agilité, qui est pourtant à la fois une nécessité et une évidence pour les PME.
Car c’est au final bien de cela qu’il s’agit : de disposer d’un outil qui réponde à des demandes qui sont susceptibles d’évoluer. Dans le contexte économique complexe qui nous rencontrons aujourd’hui les entreprises en général, et singulièrement les PME, attendent un vrai retour sur les investissements qu’elles consentent. Or, le marché semble peiner à prendre cette demande en compte. Ce qui semble paradoxal lorsque l’on parle d’ERP, dont le nom même, (Enterprise resource planning), évoque cette notion d’agilité.
La nécessité de suivre les évolutions de l’environnement
« Par certains aspects, les grands éditeurs d’ERP aujourd’hui me font penser à Kodak au tournant du siècle : tout fonctionne, pourquoi bouger, pourquoi se challenger alors même que c’est pourtant cette entreprise qui a inventé la photographie numérique… Et on constate aujourd’hui le résultat : qui se souvient d’eux et de leurs solutions ? » confie Timothy Jollivet, le CEO et fondateur d’Harel Systems. La plupart des ERP sont en effet pour les entreprises à la fois d’un déploiement long et complexe et extrêmement coûteux, pour des résultats qui ne sont pas toujours à la hauteur des attentes. Pour expliquer cela, plusieurs hypothèses peuvent être avancées. D’une part, la vision d’ingénieurs à la recherche d’une solution techniquement parfaite, mais de ce fait pas nécessairement en adéquation avec les besoins des utilisateurs. Ensuite, des éditeurs ayant une vision plus financière qu’industrielle de leur métier, avec tout ce que cela implique. Enfin, une difficulté pour ces grandes entreprises à prendre en compte les évolutions de leur environnement.
Les ERP sont encore trop souvent lourds, complexes. Or, comment se caractérisent les usages aujourd’hui ? Par la souplesse, la légèreté et une approche holistique. « Il convient à mon sens de changer de paradigme, pour épouser le Best of Breed, qui se caractérise par la recherche de la satisfaction de l’utilisateur en lui apportant le meilleur de ce qu’il recherche. Les PME, comme tous les consommateurs d’outils digitaux souhaitent avoir une réponse simple à un besoin précis, comme en témoigne la multiplication des applications ultraspécialisées qui ne répondent qu’à un besoin mais le font de la meilleure des manières. » Bien des ERP souffrent de leur incapacité à permettre l’implémentation de nouvelles API dans le système, obligeant de fait les entreprises à devoir recourir à plusieurs solutions. Or, si cela reste toujours une possibilité pour les plus grands groupes (qui peuvent d’ailleurs développer eux-mêmes certains outils, en s’appuyant sur leurs ressources internes ou via l’externalisation), cela est impossible pour les dirigeants de PME qui sont avant tout des experts de leur propre métier, et doivent pour développer leur activité consacrer leur temps et leurs ressources à ce dernier. Pour eux, devoir utiliser plusieurs solutions n’est le plus souvent synonyme que de surcoût et de gaspillage d’un temps précieux.
Apporter une solution qui réponde vraiment aux besoins des entreprises
A l’heure où disposer d’outils performants devient une obligation opérationnelle et souvent légale – on pensera par exemple à l’obligation de facturation électronique à venir dès 2026 -, que souhaitent réellement les entreprises ? Timothy Jollivet voit un élément de réponse : « Le développement de notre ERP Hello Harel était au départ une réponse au besoin que je rencontrais dans mon ancienne activité. Ne trouvant pas de logiciel de facturation pertinent, j’ai décidé de le développer moi-même, et Harel Systems s’est imposé à moi. Comme beaucoup d’autres entrepreneurs, j’étais confronté à de multiples problématiques, de petits besoins auxquels aucun système unique ne répondait. D’un logiciel de facturation à l’origine, Hello Harel est devenu un ERP complet et simple, entièrement en SaaS et permettant d’intégrer toutes sortes d’autres logiciels qui répondent à ces nombreux besoins ».
La solution – qui a rencontré un vrai succès comme, en atteste le doublement du CA sur l’année sans recourir à une quelconque croissance externe, et étend son réseau de distribution – fait communiquer la data entre les différents outils, Hello Harel se chargeant de l’orchestration via son API. En permettant d’utiliser pour chaque problématique la solution la plus pertinente, Hello Harel autorise de nombreuses utilisations, telles que le suivi de commandes et de livraisons, une traçabilité produit, une exportation comptable ou encore une meilleure gestion des stocks. Parfaitement sécurisé grâce à un stockage des données diversifié et une forte résilience ; l’ERP est nativement simple et intuitif, pour permettre une prise en main rapide et aisée par tous les utilisateurs, et l’entreprise accepte de prendre à sa charge les frais de développements spécifiques pour apporter des réponses optimales aux attentes des PME, pour lesquelles ces aspects financiers sont souvent cruciaux.
Timothy Jollivet va même plus loin que la solution d’Harel Systems, pour porter un regard global sur son activité : « La véritable attente des entreprises, des PME, n’est pas d’avoir un bel ERP. Ce qu’elles attendent, c’est un outil qui puisse améliorer la performance globale de l’entreprise, notamment à travers l’optimisation des process grâce à l’analyse de la data. En cela, je considère que nous sommes davantage des Data Scientists que des développeurs. Notre système peut permettre, en analysant les informations, un meilleur aménagement des espaces de stockage par exemple. Il est également possible de faire évoluer les postes des salariés, en les dégageant de tâches répétitives, comme de la saisie de commandes, vers des missions à vraie valeur ajoutées, comme du commercial ou de la relation client. Tout ceci garde un coût. Mais il doit se réfléchir par rapport au service et au bénéfice apportés pour les entreprises ».
Plus d’infos : www.helloharel.com