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L’usine Latécoère de Toulouse bientôt délocalisée en Tchéquie et au Mexique ?


Communiqué de François Harari, secrétaire général du parti « L’appel au peuple » Nous apprenons avec consternation que l’usine Latécoère de Toulouse-Montredon serait bientôt délocalisée en Tchéquie et au Mexique. Cette délocalisation aurait pour conséquence la perte de 150 emplois dans notre Région. Notre étonnement est légitime pour plusieurs raisons : L’Appel au...

Entreprendre - L’usine Latécoère de Toulouse bientôt délocalisée en Tchéquie et au Mexique ?

Communiqué de François Harari, secrétaire général du parti « L’appel au peuple »

Nous apprenons avec consternation que l’usine Latécoère de Toulouse-Montredon serait bientôt délocalisée en Tchéquie et au Mexique.

Cette délocalisation aurait pour conséquence la perte de 150 emplois dans notre Région.

Notre étonnement est légitime pour plusieurs raisons :

  • Cette usine construite il y a 5 ans correspondait à un investissement très important de la part de l’entreprise, notamment au niveau de la robotique de production. Les salariés représenteraient alors un personnel technique qualifié. Pourquoi se priver de cette richesse ?
  • Au moment où le marché aéronautique semble redémarrer, n’y-a-t-il aucun business plan pour envisager l’obtention de nouveaux marchés, notamment dans une région qui se veut être le grand bassin aéronautique européen ?
  • Au moment où l’Etat a l’obligation de relancer notre industrie et de rééquiper notre organisation de défense qui repose en grande partie sur une Armée de l’Air moderne, n’y-a-t-il aucune perspective d’utilisation des savoir-faire locaux ?

L’Appel au Peuple, qui depuis toujours dénonce l’abandon de nos capacités industrielles sur le territoire national et qui exige un renforcement de nos Armées, soutient sans réserve les travailleurs de Latécoère.

Nous demandons à la Région et à l’Etat de revoir toutes les opportunités de relance de cette usin.e modèle et de ses capacités de production.

Avec une Participation impliquant aussi la propriété et la direction de l’entreprise, ce que nous prônons depuis si longtemps, cette situation serait clairement analysée avant que ne soit prise une décision destructrice d’emplois, de savoir-faire et de richesse nationale.

François Harari
Secrétaire Général
Délégué Midi-Pyrénées

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