Des nations en plein essor comme la Chine, l’Inde ou le Mexique montrent leur grand intérêt pour la production de l’hexagone. Loin de limiter notre pays à ses atouts historiques (design, raffinement…), le Brésil et la Turquie reconnaissent à la France ses compétences technologiques, son esprit entrepreneurial et ses capacités d’innovation.
Faire de l’image de la France un levier pour vendre à l’international semble donc évidente au vu de l’attractivité des produits nationaux. Aussi, afin de certifier l’exacte provenance des produits et soutenir l’industrie française, de nouvelles certifications ont-elles vu le jour ces dernières années.
Par exemple, le label OFG (Origine France Garantie), plus exigeant que le logo “Made in France ”, impose que le lieu où le produit prend ses caractéristiques essentielles soit en France, et qu’au moins 50% de sa valeur corresponde à des activités de production française.
Les produits peuvent être fabriqués à partir de matières premières françaises ou dans un pourcentage acceptable de matières premières étrangères, mais les usines, les moyens de production et les sous traitants sont basés sur le territoire français.
L’idée d’une « marque France » a été lancée
Ce récent label OFG représente donc un pas en avant pour soutenir le développement des entreprises qui fabriquent en France, sur le marché intérieur comme à l’export. Cependant il ne doit pas occulter d’autres certifications également dignes de foi, comme par exemple le label “Entreprise du patrimoine Vivant ” (EPV), créé en 2005.
Cette marque du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie a été mise en place pour distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire d’excellence. L’idée d’une « marque France » a également été lancée, portant « le talent et la performance des entreprises françaises à l’international ». Allant plus loin que le seul « Made in France », elle est destinée à “créer de la singularité, de la différenciation et de l’identité, qui sont autant de valeurs ajoutées pour l’économie française ”.
La France au coeur de l’innovation
Véritable conceptrice du mobilier de demain, la société Ligne Vauzelle représente le design à la française. Avec plus de 30 ans d’expérience et une qualité de prestation réputée, elle est l’un des acteurs majeurs pour la conception, la fabrication et la distribution de mobilier pour le secteur du CHR (cafés, hôtels, restaurants). Pour tenir et conserver un rôle de premier plan, les entreprises savent en effet qu’elles doivent privilégier l’innovation. C’est pourquoi les dirigeants consacrent une part conséquente du chiffre d’affaires de leur société à la R&D, de même qu’aux investissements.
Production innovante
Ces entreprises permettent à la France de conserver sa suprématie dans certains secteurs avec une production innovante aisément leader sur son marché. Ainsi, chez IDENT’M, laboratoire spécialisé dans la conception de prothèses dentaires, les fondateurs Frédéric Imbert et Olivier Mangot notent : “Nous sommes parmi les premiers laboratoires en Europe à utiliser des imprimantes 3D et des usineuses 5 axes ”. De son côté, Etna France est reconnue “pour la qualité de ses produits et son savoir-faire en matière d’ascenseur privatif, dont elle a inventé le concept ” précise son PDG, Vincent Bronze. La société est détentrice du label Origine France Garantie.
Enfin, avec cinq brevets déposés, Barrett R. Mitchell, fondateur de RespInnovation, vient de procéder à une levée de fonds de plus d’un million d’euros afin d’accompagner la commercialisation de RespIn 11, appareil médical respiratoire développé à Sophia Antipolis, sur les marchés américains et européens.
Des entreprises locales portées par leur région
Sur le marché B to B, les industriels apprécient depuis longtemps, non seulement la qualité, mais aussi la proximité, le respect des délais et l’adaptation à leurs besoins offertes par les fournisseurs de l’hexagone. Ils bénéficient notamment, selon le cas, d’une formation, d’une maintenance, d’un service après-vente optimum contre lesquels la production étrangère ne peut pas lutter. C’est pourquoi Eric Tassilly, PDG de Freinrail, souligne : “pour répondre aux souhaits de notre clientèle, nous avons renforcé nos comdans l’entreprise et actuel PDG de DENIS. Cette société de fabrication d’appareils pour la manutention et le triage de céréales et granulés divers est très intégrée dans sa région : elle emploie 200 personnes dans un village de 3 500 habitants !