Contrairement aux idées reçues, le Gin ne provient ni des Etats-Unis ni de Grande Bretagne, mais des Pays-Bas !
En 2000, qui aurait pu imaginer qu’une entreprise française fabriquerait de la Vodka, du Whisky et du Gin sur le territoire national ? Personne… sauf Jean-Sébastien Robicquet…
La Maison Villevert, qu’il dirige depuis sa création en 2001, fabrique de nombreux produits, dont des vodkas et des gins, les meilleurs du monde ou presque… et exporte sa production dans plus de 60 pays à travers la planète.
Ses premières armes, il les fera avec une vodka à base de raison, unique au monde, sous le nom de Cîroc, qu’il va vendre au géant britannique Diageo (groupe britannique fondé en 1979, de la fusion entre Grand Metropolitan et Guinness, numéro un mondial devant le français Pernod-Ricard).
Un groupe français indépendant
Ce qui est de plus en plus rare de nos jours, la Maison Villevert reste indépendante et ne répond pas aux sirènes des géants du secteur, mais pour réussir à tenir tête aux multinationales, il faut des idées et Jean-Sébastien n’en manque pas.
Il fallait être sacrément optimiste pour installer une fabrique de Gin, même la meilleure du monde au pays où le cognac est roi !
Le Gin, un créneau porteur
Le Gin, est, à ce jour, l’un des seuls spiritueux en forte croissance, ce qui permet à Maison Villevert (ex-EuroWineGate) de proposer une large gamme, de gin bien sûr, mais aussi de Vermouth, de Whisky, et finalement de Cognac évidemment, mais un cognac différent, fabriqué à Lorognac, à partir de quatre Single Villages.
Le Groupe possède aujourd’hui quatre sites uniques, Le Manoir Villevert (siège social du groupe), Adeona (site de production), La Domaine du Pérat (cognacs) et enfin, La Celtic Whisky Distillerie (pionnier du whisky français, en Bretagne).
L’entreprise ne communique pas ses résultats, mais vise pour 2024 un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros.