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Management : la formation comme vecteur de performance et de mieux-être


Acquérir une bonne posture managériale n’est pas toujours aisé. Pourtant, un management inadapté peut avoir de graves conséquences, tant pour les entreprises et les équipes que pour les managers eux-mêmes. Un accompagnement spécifique peut néanmoins être la solution, comme nous l’explique Alexandra Corcos, fondatrice du cabinet Bi’Com.

Entreprendre - Management : la formation comme vecteur de performance et de mieux-être

Quelles sont aujourd’hui les principales problématiques du management ?

Alexandra Corcos : Dans le contexte économique complexe qui est le nôtre, les entreprises doivent plus que jamais s’appuyer sur leurs ressources propres pour améliorer leurs performances, et ont de plus en plus tendance à nommer leurs collaborateurs à des postes de management. Si cette politique répond à de nombreuses problématiques, comme celle de la connaissance de la culture de l’entreprise et de son expertise ; bien des managers ne savent alors pas quelle posture adopter ou comment la faire évoluer. On peut en effet être un expert de son métier sans être pour autant un manager efficace et apprécié !

De plus, le management ne s’apprend pas toujours à l’école, au contraire des compétences techniques. Bien des managers sont alors tentés de reproduire ce qu’ils ont vécu ou ce qui a fonctionné pour eux, et cela n’est pas toujours la solution. Se former, faire évoluer ses pratiques est donc une nécessité pour acquérir les bonnes méthodes et outils – et donc améliorer la performance -, tout comme d’un point de vue humain.

Qu’entendez-vous par ces aspects humains ?

L’humain est primordial, car le management touche aux personnes. Il est nécessaire pour les managers d’acquérir une vraie posture managériale, ce qui peut parfois être intuitif mais généralement ne s’improvise pas. De plus, bien des managers promus après des années d’expérience dans leurs métiers peuvent paradoxalement ressentir des doutes quant à leur légitimité en tant que leaders, ce qui est pourtant un socle essentiel. La formation est alors une solution pour dépasser ces doutes, y compris pour ceux qui auraient instinctivement développé de bonnes pratiques par ailleurs.

Une fois cette problématique prise en compte, il convient d’adopter les bonnes postures, ce qui implique bien sûr une bonne communication pour obtenir l’adhésion ; mais surtout de composer avec les personnes à manager, avec le réel. Par exemple, le télétravail impose de nouvelles pratiques, de même que l’arrivée sur le marché du travail de nouvelles générations, bien plus rétives à un management vertical.

Le manager est aujourd’hui avant tout un facilitateur, qui doit savoir faire faire autant que faire ; tout en composant lui-même avec sa hiérarchie. Autant de questions dont la solution n’a rien d’évident et auxquelles la formation apporte une réponse.

Quelle est votre méthode pour accompagner les managers ?

Je crois qu’il est indispensable d’apporter des solutions pratiques face à des défis concrets plutôt que de se limiter à des analyses théoriques. De plus, bien des managers, avec leur expérience professionnelle, rechignent aux cours magistraux. Bi’Com s’appuie sur une écoute des apprenants, de leurs problématiques concrètes et actuelles pour identifier et s’approprier les solutions et outils les plus adaptées – en insistant sur la mesure des résultats à travers des indicateurs co-construits, qu’ils sont en mesure de suivre et de faire évoluer.

Ce point est d’ailleurs essentiel, tant du point de vue des managers que de leurs entreprises. Cette approche, agile et concrète est certifiante et enregistrée au répertoire de France Compétences depuis 2018, agrément qui a été renouvelé en 2024.

Plus d’infos : www.bi-com.net

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