MaPrimeRenov est un dispositif mis en place par le gouvernement afin d’aider les particuliers dans la rénovation énergétique de leur logement.
C’est dans le cadre du plan de relance de l’économie, présenté en septembre, que le gouvernement a fait évoluer MaPrimeRenov. La ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, annonce le remplacement dès janvier 2022 du désormais ex-Crédit d’impôts.
Conditions d’obtention
Ce nouveau dispositif conserve toutefois les mêmes conditions d’obtention et est réservé aux occupants, aux copropriétaires et aux propriétaires bailleurs.
Les propriétaires bailleurs peuvent profiter de MaPrimeRenov dans leurs maisons individuelles ou sur les parties privatives des logements lorsqu’ils sont en copropriété.
Il existe certaines conditions, notamment pour les copropriétés, qui doivent désormais être avec un minimum de 75 % de résidences principales.
Quant au résultat final, le gain énergétique doit être au minimum égal à 35 % pour prétendre bénéficier de cette nouvelle disposition.
Une demande simplifiée
Pour accéder à la prime il faut créer un compte et déposer une demande avec les devis nécessaires. Par la suite, vous recevrez par mail une confirmation de l’attribution de l’aide ainsi que de son montant. En troisième point, la réalisation des travaux, il faut s’assurer de garder les factures car elles vous permettront de demander le paiement de votre prime en les déposant sur votre espace personnel. Et enfin, vous recevrez un versement de la prime.
Quelques couacs mal gérés
A ce jour, plus de 600 000 dossiers ont déjà été déposés et l’on cible sur plus de 800 000 dossiers d’ici la fin de l’année. Alors que le gouvernement annonçait 15 jours après réception du dossier complet, il apparaît que différents bugs informatiques bloquent le système. Résultat, des dossiers qui s’accumulent sans remboursement, et surtout, cela touche des foyers modestes qui se retrouvent maintenant endettés. Sur le papier, l’idée de MaPrimeRenov est une très bonne initiative de notre gouvernement, elle le serait encore plus si ce même gouvernement assurait le « service après-vente ».