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Medtech, roi du robot chirurgical


Grâce à son entrée en Bourse sur Euronext Paris (20 M€) en 2013, Medtech part à la conquête d’un marché estimé à 2,5 Mds€! Unique acteur européen spécialisé dans la conception, le développement et la commercialisation de dispositifs robotiques innovants d’assistance aux gestes médicochirurgicaux, l’entreprise, fondée en 2002 par Bertin...

Grâce à son entrée en Bourse sur Euronext Paris (20 M€) en 2013, Medtech part à la conquête d’un marché estimé à 2,5 Mds€! Unique acteur européen spécialisé dans la conception, le développement et la commercialisation de dispositifs robotiques innovants d’assistance aux gestes médicochirurgicaux, l’entreprise, fondée en 2002 par Bertin Nahum et basée près de Montpellier, a déjà installé 19 robots ROSA dans le monde.

Homologué en Europe et aux États-Unis, ROSA Brain a ainsi été utilisé pour réaliser plus de 1.100 opérations. «Medtech est un bel exemple d’association entre le savoir-faire industriel et technique et les moyens financiers apportés par des investisseurs, facteur-clé du succès dans le secteur à forte compétition internationale dans lequel nous opérons», commente Bertin Nahum, ingénieur diplômé de l’Institut national des sciences appliquées de Lyon et titulaire d’un master of science de l’université de Coventry.

Le robot Brigit vendu à l’américain Zimmer

Celui qui a conçu le robot Brigit, vendu à l’américain Zimmer, compte bien déployer son réseau de vendeurs pour inonder le marché des hôpitaux et cliniques privées, notamment en Amérique du Nord. Le champion de la chirurgie mini-invasive, qui conçoit et fabrique ses machines à Montpellier, réalise 60% de ses ventes à l’international. «Dans le domaine de la robotique chirurgicale, les cycles de développement restent longs.Mais notre catalogue de produits mixant des robots en phase de commercialisation, des robots en phase de certification et des robots en développement assure visibilité et croissance».

Faire passer le CA de 1,8 à 20 M€

L’objectif du Béninois ? Faire passer le CA de 1,8 à 20 M€ d’ici 2016. Pour cela, il mise sur ROSA Spine, son robot spécialisé dans la chirurgie de la colonne vertébrale qui a passé avec succès les premiers tests et dont la commercialisation doit démarrer fin 2014.

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