Mercedes-Benz Van passe à l’électrique, c’est l’offensive fixée par le constructeur. Le nouveau eSprinter n’échappe pas à la règle et devait être présenté dans les semaines qui suivent.
Ce ne sera pas le cas, puisque le constructeur a repoussé la date de sortie pour début 2024. Il sera toutefois disponible en fin d’année sur le marché Nord-Américain.
4754 km d’autonomie
C’est la promesse faite et tenue par le nouveau eSprinter. Il a relié Stuttgart à Munich, soit 475 km avec une unique charge.
Il embarque aussi de nombreuses innovations techniques et trois modules.
A l’avant, il embarque les composants haute tension, batterie, placée dans le soubassement du camion, afin de gagner de l’espace.
Le module batterie est intelligemment pensé
Grâce à l’emplacement des batteries, le eSprinter possède un centre de gravité très bas, augmentant ainsi le niveau de sécurité.
Quant au module arrière, il sert à l’entraînement électrique sur les essieux. Mercedes Van a investi une somme considérable dans ce nouveau eSprinter, on parle de plus de 350 millions d’euros.
Plusieurs versions seront au catalogue
Dans un premier temps, pour le marché nord-américain, il sera proposé en fin d’année en fourgon long avec un toit surélevé et sera livré avec les plus grosses batteries disponibles d’une capacité de 113kW/h, avec, à la clé, un excellent volume de chargement de 14m3, le poids total maxi sera de 4,5 tonnes. Mercedes parle d ‘une autonomie sur une charge de 400 km et même 500 km en cycle urbain WLTP, d’excellents chiffres pour les longs trajets.
Pour l’Europe, il faudra attendre le premier trimestre 2024 pour le voir arriver, les autres variantes, fourgon, avec châssis long et châssis courts suivront courant le premier semestre 2024. Mercedes proposera par ailleurs de nouvelles puissances de batterie à cette période.
Une règlementation souple
La règlementation en vigueur en France autorisera la conduite avec un simple permis B, les modèles 113 kW/k et 81 kWh, dont le PTAC est supérieur à 3,5 tonnes, avec un tour de passe-passe dont nous avons le secret ! En effet, la règlementation autorise la déduction du poids des batterie, à condition toutefois que le bridage de l’engin le limite à une vitesse maximale de 90 km/h !
