Naturopera (dont le siège social se trouve à Boulogne-Billancourt) va inaugurer le 18 octobre, la première usine de couches 100% françaises, une production qui avait disparu depuis plus de trente ans…
Actuellement, seulement 10% des couches sont produites en France, sur un total de 3,2 milliards de couches vendues.
L’histoire de l’enseigne débute en 1980 en Bretagne où se rencontrent Kilian O’Neill (CELSA, École des hautes études en sciences de l’information) et Geoffroy Blondel de Joigny (Novancia, Master en administration des affaires).
Des produits 100 % écologiques
Après un lancement réussi de la marque Tidoo, une couche bio qui va rapidement devenir leader sur le marché, avec plusieurs marques, Tidoo, mais aussi Carryboo dans les grandes surfaces, et Libellys, en vente en pharmacie. Puis viendra sur le marché des produits bios pour l’entretien de la maison et enfin, des produits bios pour l’hygiène féminine ; Tous les produits de Naturopera sont fabriqués en France, soit par des fabricants locaux, soit, dorénavant, dans la propre usine du groupe (14 millions d’euros d’investissement).
200 millions de couches par an
C’est ainsi que l’usine du groupe va produire les marques Tidoo, Carryboo et Libellys dans sa nouvelle usine « verte » de Bully-les-Mines, une petite commune du Pas-de-Calais en région Hauts de France.
Cette petite commune possède déjà un autre géant dans ses « murs », l’entreprise SEB, qui vient également de s’installer et qui propose, au passage, 180 postes à pourvoir.
Le groupe Naturopera a, lui aussi, embauché une trentaine de salariés (une centaine d’emplois sont programmés), une bouffée d’oxygène pour une région durement touchée par la crise.
Avec cette unité de production, Naturopera pourra produire plus de 200 millions de couches par an et augmentera encore sa production, lorsqu’une deuxième ligne sera installée en 2024, faisant du groupe le leader du marché du bio.
L’entreprise va augmenter considérablement son chiffre d’affaires pour 2022, il était déjà de 36 M€ en 2021, en pleine crise sanitaire, soit une augmentation de + 55% par rapport à 2020.
Angelina Hubner