La future star des Spurs des San Antonio, Victor Wembanyama n’est pas qu’un surdoué du basket. Il est également au centre d’importants enjeux financiers.
Sur le plan financier, l’affaire sera juteuse pour tout le monde ! Grâce à son arrivée dans la franchise des Spurs, le club a vu sa valeur augmenter de 500 000 dollars, elle était estimée, jusque-là à deux milliards de dollars (20ème position sur 30).
Sur le papier, l’ailier ou le pivot français, du haut de ses 2,22 m, sa vraie taille sans chaussures est partie pour battre tous les records, que ce soit sur le terrain qu’en dehors.
Hors-terrain
Sans avoir encore foulé les parquets de la NBA, Nike va lui proposer un contrat de plus de 100 millions d’euros pour s’octroyer l’image du prodige français. Son agent, Bouna Ndiaye, assure encore qu’une célèbre marque de chaussures de sport serait prête à mettre également 100 millions d’euros en jeu. Ainsi Wembanyama pourrait déjà devenir le « rookie » disposant des plus gros contrats jamais signés.
D’autres très gros contrats sont à venir pour le joueur qui, cette année en France, a raflé tous les prix, meilleur joueur, meilleur défenseur, meilleur jeune. Et pour débuter sur le banc des Spurs, Victor touchera sur ses quatre ans de contrat, 50,3 millions d’euros, soit 50 fois plus qu’à Levallois-Perret.
Sur le terrain
L’affaire est également juteuse pour les Spurs. Reléguée depuis très longtemps en fond de classement, la franchise est très loin des résultats qu’elle avait par le passé avec notamment Tony Parker et ne possède plus son aura d’antan. C’est aussi pour cette raison que la franchise a récupéré le premier tour de Draft.
Dans le sport américain, les franchises les moins bien classées obtiennent les premiers tours de draft, afin d’équilibrer les franchises l’année suivante. Alors l’arrivée de Victor est une excellente nouvelle pour les Spurs, mais Wembanyama doit savoir qu’il va débuter son histoire avec la NBA par le bas avec une franchise en difficulté et il ne pourra certainement pas tout changer à lui tout seul, le danger existe qu’il se plante. D’autant plus que la NBA est très dure, bien plus difficile que le championnat français avec 82 matches de saison régulière et une vingtaine en play-off.
Si Wembayama est une valeur sûre pour le sport mondial, il l’est avant tout pour nos amis américains, mais une très belle entreprise française a tiré son épingle du jeu, le chausseur Weston (marque française créée par Edouard Blanchard en 1891).
La marque française à chaussée durant la cérémonie de la DRAFT NBA Victor avec un très beau modèle, appelé Richelieu en veau (taille 57), fabriqué à Limoges. Wembayama en a profité pour en commander une quinzaine de paires, mais il est fort à parier que Weston va exploser ses ventes aux Etats-Unis, car Wembayama, est devenu notre meilleur ambassadeur pour les produits et l’industrie française.