Je m'abonne

Numa, le pionnier parisien monte en puissance


Point de ralliement de l'écosystème numérique parisien, l'accélérateur installé dans le 2ème arrondissement, qui a déjà soutenu plus d'une centaine de start-up depuis sa création, propose plusieurs services gratuits à destination des porteurs de projets qui souhaitent donner un coup de boost à la croissance de leur start-up.

Entreprendre - Numa, le pionnier parisien monte en puissance

Point de ralliement de l’écosystème numérique parisien, l’accélérateur installé dans le 2ème arrondissement, qui a déjà soutenu plus d’une centaine de start-up depuis sa création, propose plusieurs services gratuits à destination des porteurs de projets qui souhaitent donner un coup de boost à la croissance de leur start-up.

Avatar de Silicon Sentier, association d’entrepreneurs du numérique créée en 2000, le Numa a vu officiellement le jour en avril 2014, avant de se transformer un an plus tard en société, dont le capital est réparti entre une communauté de 330 investisseurs privés et quelques grands comptes (MAIF, ADEO, Leroy Merlin et Roland Berger).

25.000€ sous forme de prêt sans garantie

Son accélérateur, anciennement baptisé le Camping, est le premier créé en France, en 2011. D’une durée de 4 mois, entièrement gratuit, il propose un hébergement dans les locaux parisiens et même un financement de 25.000€ sous la forme d’un prêt sans garantie avec une franchise de 18 mois.

En outre, le Numa bénéficie de plus de 100 partenaires (Google For Entrepreneurs, Cisco, BNP Paribas, Orange, SNCF, l’Atelier BNP Paribas…) fournissant des avantages en nature, représentant en moyenne l’équivalent de 767K€. En échange, le Numa prend une participation de 5% dans chacune des entreprises participantes.

Le Moan, Brenner et O’Neill parmi les mentors

Parmi les 150 mentors qui accompagnent les participants, la plupart sont des entrepreneurs reconnus du numérique, dont Ludovic Le Moan (Sigfox), Antoine Brenner (Gymglish) et Cédric O’Neill (1001 Pharmacies). La recherche de financements est un point fort de l’accélérateur parisien.

« Tout au long du programme, des ateliers spécifiques expliquent les méthodes de levée de fonds. Des rencontres avec des investisseurs sont régulièrement organisées. Mais surtout, lors du dernier jour du programme, le Demo Day, les participants ont l’occasion de présenter leur start-up à un parterre composé d’investisseurs, de grands groupes et de journalistes », explique Marie-Vorgan Le Barzic, déléguée-générale du Numa.

Deux tiers des start-up lèvent 1M€ en moyenne

Depuis sa création, le Numa a accueilli 109 start-up dont 85% sont toujours en activité. Après le programme, 63% lèvent des fonds d’une moyenne de 1M€, deux fois plus qu’il y a un an, auprès d’un investisseur externe. Parmi les entreprises accompagnées, Lima (saison 3) qui a levé 2,5M€ en juin 2014, Mesagraph, rachetée par Twitter en 2014, ou Sketchfab, une plate-forme de publication de contenus pour impression 3D qui a levé 7M$ (6,5M€) en juin 2015.

Évidemment, la sélection est rude puisque chaque saison (la dixième débutera le 24 octobre), entre 10 et 15 start-up seulement sont retenues suivant la qualité des dossiers… sur plusieurs centaines de demandes.

À voir aussi