Ô P’tit Môme au départ, c’est l’histoire de deux parents ayant été confrontés à la complexité de trouver une place en crèche. Pour remédier à cette difficulté souvent redoutée par les parents, l’idée de créer une micro-crèche est née…et bientôt, le concept de franchise devient une réalité. Rencontre avec Jimmy Dacquin, fondateur d’Ô P’tit Môme.

Comment est né le réseau de franchise Ô P’tit Môme ?

Comme beaucoup de parents, nous avons été confrontés au problème de mode de garde pour notre fils. C’est là qu’est né le concept de micro-crèche. En 2017, après avoir lancé quelques structures, nous avons choisi de développer le réseau de franchise Ô P’tit Môme. A ce jour, nous comptons 130 micro-crèches sur toute la France avec une trentaine d’ouvertures prévues sur le premier trimestre 2023. 80 structures devraient ouvrir en 2023 et 55 ont ouvert en 2022 !Preuve en est que le concept fonctionne et attire les franchisés. On devrait d’ailleurs franchir la barre des 200 franchisés d’ici trois-quatre mois.

Justement, qu’est-ce qui selon vous séduit les franchisés ?

Notre concept repose sur la liberté et l’indépendance. Chez nous, le franchisé a le choix de donner le nom qu’il souhaite à sa micro-crèche mais aussi d’établir sa propre pédagogie. Jules et Valentin, les Canailles de Lulu… Chaque implantation a sa propre identité. Pour autant, nos structures répondent toutes à un cahier des charges précis : réglementation liée au Code de la santé publique, agrément accordé par le département… Outre cette liberté, le support du réseau pour des aides juridiques ou un transfert de savoir-faire attire nos candidats. La dimension humaine du réseau, son esprit familial ajoutent aux arguments pour convaincre les franchisés de nous rejoindre.

Nous prodiguons aussi des formations tout au long du parcours de nos franchisés. Le secteur d’activité qui est le nôtre, la petite enfance, est également un secteur porteur, qui répond à des enjeux sociétaux. Le bon taux de natalité affiché par la France, 2 enfants sur 10 seulement qui bénéficient d’une place en crèche, ce sont autant d’indices qui incitent les parents à préférer le système de micro-crèche pour leurs enfants. A titre d’exemple, les structures du réseau Ô P’tit Môme sont restées ouvertes pendant le COVID, puisqu’à taille humaine. Les interactions entre les familles et les équipes sont aussi plus nombreuses.

Quels sont les profils de vos franchisés ?

Beaucoup de mamans en reconversion au début, ayant eu une grossesse dans les six dernières années. Des personnes qui ont besoin de redonner du sens à leur projet professionnel et à replacer l’humain au cœur de leur métier. Aujourd’hui, nous avons à la fois des femmes et des hommes, de tous âges, parfois de jeunes retraités. Il y a aussi beaucoup de cooptation au sein de notre réseau. Ô P’tit Môme est dynamique sur son secteur d’activité, il est l’un des réseaux qui a ouvert le plus de micro-crèches sur son marché en 2022.

Quels sont les projets du réseau ?

Nous allons inaugurer en mars Ô P’tit Môme Académie, un centre de formation pour former à la fois nos franchisés et nos équipes de professionnels. Objectif : mettre à jour ses compétences sur les métiers de la petite enfance. Egalement en cours : Ô P’tit Chef, une cuisine centrale qui assure la livraison des repas en liaison froide pour les crèches des Hauts-de-France ».